Un lendemain de fête n’est jamais très joyeux, surtout pour retourner dans la grisaille de l’hiver. Heureusement, de jolies expositions gratuites vous redonneront le sourire pour bien démarrer l’année 2022 ! Voici notre sélection.
Les Rolling Stones débarquent en France
Les Rolling Stones : un nom que tout le monde connaît. C’était il y a 50 ans, le plus grand groupe de rock du monde débarquait en France. Les fameux Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Bill Wyman et Mick Taylor décidaient de se réfugier dans la Villa Nellcote à Villefranche-sur-mer, suite à quelques déboires fiscaux en Angleterre. Ainsi, le jeune photographe Dominique Tarlé, proche des cinq musiciens, décide d’immortaliser ces scènes insolites, passant finalement six mois entiers aux côtés du groupe mythique. Dans cet univers intimiste, on découvre ainsi les célèbres stars, libres et désinvoltes, à travers plusieurs dizaines de clichés devenus légendaires.
Galerie de l’Instant
46 Rue de Poitou, 75003 Paris
Jusqu’au 16 mars 2022
Marcel Duchamp, un art fétichiste
« Tout est à base de climat érotique sans se donner beaucoup de peine ». Dans l’exposition Prière de Toucher, la galerie Thaddaeus Ropac dévoile pour la première fois l’importance du fétichisme dans l’œuvre de Marcel Duchamp. Provocateur et espiègle, l’artiste aime teinter ses œuvres d’une dimension sensuelle et érotique, où le visuel, le tactile, le sensuel et le libidinal sont entremêlés. Ainsi, l’exposition s’articule autour de cinq thèmes abordant le fétichisme dans le ready-made, les répliques miniatures, le jeu de genre, les matériaux et la multiplication de l’identité de l’artiste.
Galerie Thaddaeus Ropac (Paris Marais)
7, rue Debelleyme, 75003 Paris
Jusqu’au 29 janvier 2022
Hossein Valamesh, un artiste entre deux mondes
L’Institut des cultures de l’islam confie son espace à Hossein Valamanesch, un artiste australien d’origine iranienne qui explore l’identité et le rapport à la spiritualité à travers des Å“uvres pleines d’ironie créées entre 1984 et 2021. A travers des photographies, installations, calligraphies et vidéos, l’exposition met en lumière le rapport complexe de l’artiste aux deux sociétés qui l’ont vu évoluer et la recherche incessante d’une attache. Ainsi, le spectateur se laisser emporter dans un double voyage entre le réalisme des paysages et la symbolique des objets : il dévoile ainsi le profond onirisme des créations de l’artiste contemporain, et nous entraîne dans une véritable initiation à la spiritualité soufie et à la poésie de Rûmi.
Institut des Cultures d’Islam
19 Rue Léon, 75018 Paris
Jusqu’au 13 février 2022
Du côté de Chantal Akerman
La galerie Marian Goodman présente une exposition de Chantal Akerman réunissant deux installations vidéo : From the Other Side (2002) et Je tu il elle, l’installation (2007). Elles abordent toutes deux les obsessions de la cinéaste, telles que la frontière, l’enfermement ou l’altérité. Et non loin de là , le cinéma Luminor-Hôtel de Ville projettera le mardi 18 janvier 2022 son film De l’autre côté (2002), qui l’a inspiré pour son installation éponyme. L’occasion de (re)découvrir le travail personnel et sensible de cette artiste majeure du XXe siècle, disparue il y a maintenant six ans.
Galerie Marian Goodman
79 Rue du Temple, 75003 Paris
Jusqu’au 5 février 2022
Traversée onirique dans l’art coréen
Pour célébrer ses trente ans, l’Association des artistes SONAMOU organise une rétrospective d’envergure. Créée en 1991, elle rassemble des plasticiens coréens travaillant en région parisienne, dont les plus renommés sont Kwun Sun-cheol, Chong Jae-kyoo, Kwak Soo-young et Lee Bae. Peintures, photos, vidéos et installations de 49 artistes sont au rendez-vous afin de retracer l’histoire de Sonamou. Dans le grand auditorium du Centre, on pourra également découvrir jusqu’au 19 janvier 2022 une superbe projection de vidéo mapping réalisée par l’artiste Kwang Bum Jang. L’occasion de découvrir des univers transitoires et oniriques résultant d’un long travail de trente années.
Centre culturel coréen
20 Rue la Boétie, 75008 Paris
Jusqu’au 10 février 2022
Bruno Sassarone, dans la beauté des ombres
Formé à l’art du portrait au Studio Harcourt, Bruno Sassarone s’est ensuite dirigé dans la photographie architecturale. Son œuvre conserve toutefois l’influence de l’éclairage contrasté, se plaisant à jouer sur les ombres des monuments internationaux. Ce jeu de style en noir et blanc permet de découvrir des lieux emblématiques à travers un angle de vue esthétique et original, mettant en avant la géométrie des espaces. Cette exposition dévoilera ainsi plusieurs clichés du photographe faisant une éloge de l’ombre, un hommage discret de l’artiste à l’écrivain japonais Tanisaki Jun’Ichiro, à qui l’on doit un essai esthétique à ce sujet.
Studio Harcourt
6, Rue De Lota Paris, Paris 75116
Jusqu’au 28 février 2022