Où se faire peur à Paris ? Voici 6 lieux hantés pour frissonner le soir d'Halloween !
Halloween est là, quoi de mieux pour frissonner que de visiter l’un des lieux considérés comme hantés du plein Paris ? Après nos bons plans pour une soirée déjantée le 31 octobre, voici nos bons plans pour avoir la chair de poule même pendant les jours qui suivent…
1. Les Catacombes de Paris
Assez classique, on vous l’accorde, mais parfois les classiques savent nous surprendre et surtout continuent à nous effrayer. Leur histoire commence en 1785 par la suppression et l’évacuation du cimetière des Innocents, situé dans le quartier des Halles. Alors, la nuit, on exhumait et transportait les ossements vers de grandes carrières de l’actuel 14e arrondissement. Jusqu’en 1814, le site recueille les ossements de tous les cimetières de Paris et devient un véritable phénomène. C’est donc parti pour une balade de plusieurs heures entre les ossements et les couloirs angoissants. On se demande combien de personnes, en tout, ont été dérangées dans leur sommeil éternel et viennent aujourd’hui hanter ce lieu empli d’histoire…
2. La maison hantée de l’avenue Frochot
C’est la première de l’avenue Fochot. Une villa d’extérieur magnifique ornée d’un vitrail délicat et japonisant. Pourtant, derrière les murs de cette maison se cache une histoire bien sordide. Tout commence par le meurtre sauvage d’une servante, tuée à coups de tisonnier dans les escaliers. Son bourreau ne sera jamais retrouvé, laissant l’âme et l’esprit de la femme de chambre rôder dans la maison pour toujours… Et la malédiction commença. En 1884 y meurt le compositeur de musique Victor Massé d’une sclérose en plaques, et environ cent ans plus tard, c’est le critique littéraire Matthieu Galey qui y perdit la vie de la maladie de Charcot. Enfin, la chanteuse Sylvie Vartan en a été la propriétaire dans les années 1980 mais n’y a jamais habité – et on comprend pourquoi. On préfère prévenir, pour les nouveaux propriétaires…
3. La chapelle Notre-Dame de la Consolation
Ce lieu est le parfait exemple de pourquoi il ne faut pas construire sur des désastres ou sur des ossements. Tout commence le 4 mai 1897 lorsque des dizaines de personnes trouvent la mort dans l’immense incendie du bazar de la Charité. Pour leur rendre hommage est construite cette magnifique chapelle sur le lieu même de l’incendie. Inutile de vous dire que les défunts hantent toujours les environs et qu’il n’est pas rare, entre deux messes et un baptême, de voir des objets bouger ou des apparitions bizarres derrière les statues…
4. La rue Erlanger
En matière de rue maudite, on tient notre championne. Située dans le beau 16e arrondissement, cette rue démarre rue d’Auteuil, croise la rue Molitor, et vient se jeter dans le boulevard Exelmans. Un riche quartier, et pourtant de sombres choses s’y sont passées. D’abord, en avril 1975, le chanteur Mike Brant se défenestre du 6e étage d’un immeuble situé 6 rue Erlanger. Il meurt dans l’ambulance vers l’hôpital. Ensuite, quelques années plus tard, en 1981, une affaire y fait trembler le Tout-Paris : le meurtre de Renée Hartevelt, une jeune étudiante Néerlandaise de 24 ans et surtout le cannibalisme de son tueur au numéro 10 de la rue. Enfin, plus récemment, en 2019 se déroule au numéro 17 bis un incendie qui fait perdre la vie à 10 personnes. Une chose est sûre : si Google maps veut vous y faire passer, on vous suggère de trouver un trajet alternatif.
6. Les jardins des Tuileries
Celle-là, vous ne la connaissiez peut-être pas tellement vous avez l’habitude de vous rendre dans les jardins des Tuileries pour vos pique-niques ou vos dates. Et pourtant : un fantôme y rôderait depuis au moins le XVIe siècle. Lorsque Catherine de Médicis décide de faire construire un château sur les lieux d’anciennes fabriques de tuiles, une personne semble ne pas vouloir être délogée : un certain Jean l’Écorcheur, boucher de profession. Alors, la régente emploie le chevalier de Neuville pour le faire tuer. Depuis, un certain “homme en rouge” viendrait hanter l’ancien palais et ses jardins, et de grands personnages français l’auraient aperçu juste avant leur fin : la veille du meurtre d’Henri IV ou encore de celui du Cardinal Mazarin ; Marie-Antoinette l’aperçoit quelques jours avant la prise des Tuileries ; en 1815 devant Napoléon ; en 1823 quelques heures seulement avant la mort de Louis XVIII ; et enfin il aurait été aperçu par plusieurs personnes pendant la Commune de Paris. Maintenant, vous ne pourrez pas dire que vous n’aviez pas été prévenu. Et un conseil : si vous voyez une sorte d’ombre toute rouge trainer vers les Tuileries, écrivez rapidement votre testament…
Et si frissonez vous faire plaisir, n’hésitez pas à participer à l’une de nos nombreuses visites historiques. Paris du crime, légendes parisiennes… Il y en a pour tous les goûts !
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Photo à la Une : Endroits hantés à Paris © scaliger / Adobe Stock