Monet, Degas, Caillebotte, Cézanne réunis au Musée d’Orsay pour une exposition exceptionnelle !
Cet automne culturel est définitivement placé sous le signe du collectionnisme… Tandis que la Fondation Louis Vuitton réunit les chefs d’oeuvres acquis par les frères Morozov, le Musée d’Orsay dévoile son exposition Signac collectionneur. Monet, Degas, Caillebotte, Cézanne, Kees van Dongen et bien d’autres nous invitent à nous replonger dans les recherches et innovations picturales du « tournant 1900 ». Les contemporains du pionnier du pointillisme vous attendent jusqu’au 13 février dans l’ancienne gare du 7e arrondissement !
Fauvistes et néo-impressionnistes… un déploiement de couleurs
Dès 1884, Paul Signac acquiert une place centrale au sein de l’actualité artistique en qualité de membre fondateur du Salon des Artistes indépendants. Captivé par la couleur émancipée du contour, il noue des liens étroits avec les peintres de son temps en s’impliquant dans le marché de l’art, commençant sa collection personnelle par un paysage de Cézanne. S’il s’éprend des néo-impressionnistes (Seurat, Pissarro, Cross) en fin de siècle, les années 1910 sont marquées par sa rencontre avec les fauvistes (Kees Van Dongen, Henri Matisse, Charles Camoin, Louis Valtat) qu’il considère comme les héritiers des précédents.
L’exposition est la première à s’épanouir dans les nouvelles salles temporaires situées au rez-de-chaussée du musée. L’occasion de découvrir la refonte de l’espace qui participe du grand chantier de rénovation d’Orsay ! Pensée en cinq chapitres, la visite commence par un focus sur les oeuvres de Signac, principalement des paysages. Puis, c’est la salle des « maîtres » : Cézanne, Degas, Delacroix et les autres nous en disent un peu plus sur les inspirations esthétiques du collectionneur. Dans un troisième temps, l’exposition fait place à la rencontre avec Seurat, le croquis de sa Concierge et du Cirque, l’agitation de ses personnages saturés. On passe ensuite au très riche fonds néo-impressionniste du collectionneur. Avant de se quitter, la scénographie s’attarde sur « les surprises d’une collection », une partie très hétéroclite où se croisent fusains et toiles moins lumineuses… Une preuve du regard pluriel de l’artiste. C’est le moment parfait pour saisir la profusion de possibilités que proposent les années 1885-1910 !
Signac collectionneur au Musée d’Orsay
Du 12 octobre 2021 au 13 février 2022
1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 Paris
Plus d’informations sur le site du musée
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Visuel de Une :
Théo van Rysselberghe, Signac sur son bateau (1896), Collection particulière
