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Le Greco éblouit le Grand Palais

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Par Léa

Un Crétois formé en Italie qui triomphe en Espagne. L’exposition exceptionnelle du Grand Palais montre l’incroyable modernité du génie du peintre.

Domeniko Theokopoulos (1541-1614) naît en Crète et se forme aux arts plastiques par la peinture d’icônes et la gravure dans la tradition byzantine. De 1567 à 1577, il séjourne en Italie, à Venise puis à Parme et Rome. L’effervescence artistique de la Renaissance italienne est un choc ! Titien, Tintoret, Bassano, Michel-Ange sont pour lui des sources inépuisables d’inspiration. Mais la concurrence est rude en Italie : il a du mal à percer.

À Rome, son ami Luis de Castilla le met en relation avec son père Diego de Castilla, doyen de la cathédrale de Tolède. Capitale de Castille, puis d’Espagne jusqu’en 1561, la ville est le centre de la Contre-Réforme et le siège d’un puissant archevêché. Greco y connaît un succès foudroyant : ses grandes œuvres religieuses ornent les églises de la ville, comme le célèbre Enterrement du Comte d’Orgaz à l’église Santo Tomé. Les notables de Tolède lui commandent de nombreux portraits. C’est la gloire de celui qu’on surnomme El Greco en référence à ses origines crétoises.

L’art du Greco a influencé de nombreux peintres depuis la redécouverte de l’artiste par l’avant-garde des XIXe et XXe siècles. Innovant, incisif, d’une grande intensité psychologique, il manie les couleurs et joue de la composition avec une puissance sidérante. Le Grand Palais et le Louvre réunissent une sélection exceptionnelle d’œuvres du Greco issues des plus grands musées du monde. Sublime Greco.

En savoir plus sur le site de Culture First : http://bit.ly/CultureFirstGreco

Infos pratiques :
Du 16 octobre au 10 février au Grand Palais
3 avenue du général Eisenhower – Paris 8