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Un bistro authentique en plein 11e arrondissement

Le chardenoux de Cyril Lignac à Paris
Par clementine

Ah… comme il est agréable de rester à Paris l’été… On peut enfin tester les adresses qui, normalement, affichent complet. Il a suffit d’un soir de chance, un coup de téléphone improvisé, pour enfin aller dîner dans Le Chardenoux, le bistrot de Cyril Lignac, qui nous fait de l’œil depuis bien longtemps. Verdict : on adore !

Un soir d’été comme on les aime. Il fait doux (pour ne pas dire chaud). Les rues sont calmes. Et on a eu la chance de trouver une table pour le soir même dans le bistrot de Cyril Lignac : Le Chardenoux ! Une fois arrivés, des places viennent de se libérer en terrasse, c’est donc à l’angle de petites rues calmes du XIe que l’on s’installe pour voir si tout le bruit que fait notre (top) chef préféré est mérité. À la carte, on retrouve des produits de saison et du terroir, des classiques de la bistronomie et des vins bien sélectionnés.

Après de très longues hésitations, beaucoup de recettes nous font envie, on passe commande. En attendant le premier volet de notre dîner, on voit la valse des plats des tables voisines… Tout est beau et sent très bon. En entrée, on a opté pour le tourteau vinaigrette sur son lit de pomme de terres tièdes. Des petites tomates cerises sont coupées en lamelle dessus. À la première bouchée, on comprend. On comprend que l’on a rarement mangé une entrée si bien maîtrisée. Chose extrêmement rare à Paris, les tomates ont le goût… de tomates. Le tout est parfaitement assaisonné et la chair est tendre à souhait. Cette recette pourrait presque devenir notre dernier repas de condamné… L’œuf mollet aux girolles a aussi produit son petit effet. Il est parfaitement cuit et les champignons sont un délice. La barre est placée très haut dès le début. Ça promet.

Le Chardenoux de Cyril Lignac à Paris

Côté plat, notre choix s’est porté sur une volaille jaunes des Landes au saté avec sa purée de carottes au curcuma et les gnocchis à la sauce tomate et au basilic et crevettes grillées. Encore une fois, c’est un sans faute, notamment grâce à la tendreté de la volaille. Les plats sont simples mais font mouche. Les assiettes reviennent toute propres en cuisine.

Pour les desserts, on attendait au tournant le chef qui a su faire de la pâtisserie sa marque de fabrique. Il a d’ailleurs ouvert l’année dernière une chocolaterie en face du Chardenoux. Entre le pain perdu aux framboises et sa glace pistache et le fondant au chocolat grand cru, notre cœur balance. Ce sera pourtant le premier, que le chef Lignac a immortalisé sur son compte Instagram, qui sera commandé. La générosité est un des maîtres mots de cette table et ce dessert le montre bien. Les bords de la brioche sont croustillants, presque caramélisés, et l’intérieur fond dans la bouche.

L’équipe a tenu à offrir de la bonne cuisine à un prix abordable puisque le menu entrée-plat-dessert est à 39 euros. Rien de scandaleux quand on voit la qualité des produits, la finesse de la cuisine, l’originalité du lieu et le service impeccable…

Le Chardenoux de Cyril Lignac à Paris

La déco “d’époque” fait partie du charme. Le carrelage fait écho aux miroirs et à la peinture sur le plafond. Ce petit côté désuet ajoute une touche d’authenticité. Il faut dire que Cyril Lignac a repris cette adresse mythique en 2008, mais la maison Chardenoux fêtait alors sa centième bougie. Donc, au delà du plaisir gustatif que l’on a, on vit un moment de l’histoire du quartier. Concrètement, ce bistrot a tout pour devenir un des nos préférés.

Le Chardenoux, 1 rue Jules Vallès, 75011 Paris.