Dans l’intimité de Victor Hugo

Paris ZigZag s’invite chez l’un des écrivains majeurs de la littérature française. C’est au 2ème étage de l’hôtel particulier de Rohan-Guéménée, situé place des Vosges, que vécut Victor Hugo (1802-1885) de 1832 à 1848.

Ce musée put voir le jour grâce à Paul Meurice, écrivain lui aussi et surtout exécuteur testamentaire des oeuvres de Victor Hugo, son grand ami. C’est donc à l’occasion du bicentenaire de la naissance de ce dernier qu’il légua des manuscrits, des meubles et des dessins à la mairie de Paris.

Inauguré en 1903, cette maison devenue musée n’est pas une reconstitution fidèle de l’appartement dans lequel l’auteur de Notre-Dame de Paris s’installa avec sa femme, Adèle Hugo et ses enfants. En réalité, les sept pièces de ce musée évoquent et retracent la vie de Victor Hugo selon trois axes bien définis : Avant l’exil, symbolisé d’une part par l’Antichambre qui retrace sa naissance et sa jeunesse et d’autre part par le Salon rouge qui retranscrit l’atmosphère du cocon familiale.

Pendant l’exil, matérialisé par le Salon chinois de Juliette Drouet, ancienne comédienne et maîtresse de Hugo pendant près de 50 ans qui le suivit pendant ses 15 années d’exil sur l’île Anglo-normande de Guernesey. Autre pièce marquant son exil, la Salle à manger dont le mobilier fut conçu d’après ses propres dessins et croquis que l’on retrouve également dans la salle attenante représentant son cabinet de travail.

Enfin, la période Depuis l’exil est immortalisée par les deux dernières salles qui marquent la fin de sa vie : le Salon du retour d’exil reproduisant le salon de l’hôtel particulier qu’il occupa de 1878 jusqu’à sa mort et sa Chambre reconstituée à l’identique d’après les témoignages de ses petits-enfants.  280 m2 au cours desquels on découvre ou redécouvre à travers un parcours intimiste ce grand écrivain et humaniste qui vit plus d’un million de personnes suivre son cortège funèbre pour son entrée au Panthéon.