fbpx

Edouard-Léon Cortès, le peintre amoureux des vues parisiennes

Par Cyrielle

Né en 1882 en banlieue parisienne, fils d’un peintre réputé de la Cour royale d’Espagne, Édouard-Léon Cortès grandit dans les palettes et les couleurs en intégrant l’atelier de son père à seulement 13 ans. Pendant près de 60 ans, ce peintre amoureux des paysages urbains fera parler la Ville Lumière, principale muse de sa peinture dont il captera les plus belles vues.

Paris… La muse d’Edouard-Léon Cortès en toutes saisons

Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, Édouard-Léon Cortès réalise sa première exposition en 1902 au Salon des artistes français où il choisit de présenter des rues de Paris la nuit. La presse internationale ne tarit pas d’éloges sur le peintre devenu membre de la Société des artistes français et pour laquelle il expose tous les ans.

Si quelques paysages ruraux figurent parmi les tableaux réalisés par Cortès, ce dernier se spécialise très vite dans les paysages urbains et en particulier les représentations de Paris. En 1907, il organise une vente aux enchères de ses Vues de Paris à l’Hôtel Drouot, évènement qui lui vaudra un succès éternel. À la façon d’Eugène Galien-Laloue et de ses petites touches de couleurs qui papillonnent, Cortès utilise des couleurs teintées comme le rouge ou le jaune afin de représenter les appartements pleins de vie ou les enseignes de magasins illuminées la nuit. Cortès joue, là est sa particularité, sur les effets météorologiques et montre ainsi Paris sous toutes ses coutures ; enneigée, ensoleillée, en hiver, en été, à l’aube, au crépuscule…

Même s’il évolue dans la période post-impressionniste, ces peintures font davantage écho à l’impressionnisme : les couleurs vives, les jeux de lumière et la représentation de scènes banales de la vie quotidienne sont les principales caractéristiques des oeuvres de Cortès. Que ce soit La Place du Théâtre de la Comédie française ou Le Boulevard de la Madeleine, ses tableaux nous donnent l’impression de revivre un moment bien précis, comme si le mouvement, l’agitation parisienne et les habitants de la capitale avaient été captés sur le vif, dans leur quotidien, tout cela sous le règne des saisons.

Aujourd’hui, la grande majorité de ses œuvres a intégré des collections privées dans toute l’Europe et en Amérique du Nord. On peut néanmoins vous en faire découvrir quelques unes :

Théâtre du Vaudeville © Repolco / Flickr
Rue Royale, Madeleine © Repolco / Flickr
Rue de Rivoli © Repolco / Flickr
Quai des Gesvres © Repolco / Flickr
Place du Tertre, Sacré-Cœur © Repolco / Flickr
Place du Tertre, Sacré-Cœur © Repolco / Flickr
Boulevard de la Madeleine © Repolco / Flickr
Place du Théâtre de la Comédie française © Repolco / Flickr
Le Sacré-Cœur, vers 1935 © Repolco / Flickr
Marchand de fleurs à la Madeleine © Repolco / Flickr
Le Boulevard et la porte Saint Denis © Repolco / Flickr

À lire également : La petite histoire de Toulouse-Lautrec