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Les 4 cas de triche les plus incroyables de l'histoire des Jeux Olympiques !

Compétition de basket_image générée par une IA © AdobeStock_Eva
Par Melina

Nous avons beau zapper à la recherche d’un match de basket, d’une compétition de tir à l’arc ou d’une épreuve de natation, les JO de Paris 2024 sont bel et bien terminés et nos journées semblent vraiment manquer de quelque chose… Heureusement, les jeux paralympiques arrivent bientôt pour nous replonger dans cette ferveur ! En attendant, pour faire durer un peu le plaisir, on vous raconte quatre histoires de triche assez incroyables qui ont marqué l’histoire des jeux olympiques !

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Rien ne sert de courir…

Les cas de triche lors de marathons sont nombreux, certains moins discrets que d’autres comme Frank Delrocq qui alterna sans scrupules course à pied et vélo lors du marathon de Rotterdam en 2008. L’un des cas les plus célèbres est celui de Rosie Ruiz Vivas qui termina 11ème du marathon de New-York en 1979… en prenant le métro après les 30 premières minutes, puis qui remporta celui de Boston en 1980 et signa par la même occasion la troisième meilleure performance du monde en rejoignant la course près de la ligne d’arrivée et en ne courant… qu’1km ! C’est sûr que, comme ça, on veut bien participer nous aussi !

Aux JO, c’est un athlète de la délégation américaine qui a marqué l’histoire en employant lui aussi une technique pas franchement réglementaire pour rejoindre la ligne d’arrivée. En effet, lors des Jeux de Saint-Louis, aux États-Unis, en 1904, Frederick Lorz avait beau être désigné comme l’un des favoris de la compétition, il fut terrassé par les conditions météorologiques et notamment par la chaleur humide qui sévissait. Si bien qu’après 15 premiers kilomètres éprouvants de course, paralysé par des crampes, il grimpa dans la voiture d’un supporter et reprit sa course à un peu moins de 10 km de la ligne d’arrivée, après avoir repris des forces ! Malheureusement pour lui, il n’aura pas eu le temps ne serait-ce que d’effleurer la médaille d’or puisqu’au moment de rejoindre le podium, Thomas Hicks, son concurrent, protesta en affirmant que personne ne l’avait doublé de toute la course. C’est donc sans médaille, sinon celle de la honte, que Frederick Lorz quitta le stade…

Les joueuses se suivent… et se ressemblent !

Voilà une autre histoire de triche rocambolesque qui a, pour celle-ci, marqué l’histoire des JO de Los Angeles en 1984. On la doit à Madeline De Jésus, sprinteuse portoricaine de 26 ans qui concourait pour la première fois de sa vie pour deux épreuves d’athlétisme : le saut en longueur et le relais 4×400 mètres. Malheureusement, la première épreuve ne fut pas une réussite pour la sportive qui vit ses chances de médaille lui échapper et qui, en plus de cela, se blessa aux ischio-jambiers. Sa participation à l’épreuve suivante était compromise.

Margaret & Madeline De Jesus accusées de triche aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 © Facebook Margaret & Madeline De Jesus
Margaret & Madeline De Jesus accusées de triche aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 © Facebook Margaret & Madeline De Jesus

Madeline eut alors une idée digne d’un film hollywoodien ! Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une sœur jumelle… mais il se trouve que c’est son cas, et qu’en plus de cela, cette-dernière est également sportive de haut niveau et est présente sur place, venue supporter sa sœur ! Vous voyez où nous voulons en venir ? Eh bien oui, aussi fou que cela puisse sembler, c’est alors Margaret De Jésus qui s’est glissée à sa place sur le terrain et a décroché une place en finale pour sa délégation sans que personne ne se doute de rien ! Enfin, personne sauf un journaliste portoricain de toute évidence très doué au jeu des 7 différences ! Ça se sera joué à rien pour les deux jumelles : un grain de beauté sur la joue… Un détail qui leur aura valu, tout comme à leur entraîneur, d’être bannies à vie par le Comité national olympique de Porto Rico. Une sanction qui sera finalement levée, permettant à Madeline De Jésus de participer à l’édition de 1988, à Séoul, sans parvenir là non plus à marquer l’histoire par son talent…

Un coup d’épée dans l’eau

Direction les JO de Montréal de 1976 cette fois, pour un acte de tricherie des plus élaborés. Il est l’œuvre de l’Ukrainien Boris Onishchenko, déjà détenteur de plusieurs récompenses mondiales et olympiques, en individuel comme en équipe. Autant dire un favori dans sa discipline, le pentathlon, qui regroupe l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied. Et c’est avec l’escrime que l’athlète fit parler de lui lors de cette compétition, mais certainement pas comme il l’avait prévu…

Boris Onishchenko accusé de triche aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976 © Facebook Boris Onischenko
Boris Onishchenko accusé de triche aux Jeux Olympiques de Montréal en 1976 © Facebook Boris Onischenko

Lors d’un duel face au Britannique Jim Fox, ce dernier s’étonna de ne sentir sur son corps aucune des attaques pourtant validées par l’épée de son adversaire. En effet, en escrime, la table de marque des juges s’allume automatiquement dès qu’il y a un contact, et distribue le point. L’équipement d’Onishchenko a alors été contrôlé pour vérifier qu’il n’y avait pas d’anomalie… et un interrupteur a été découvert sous la poignée de l’épée, grâce auquel l’ukrainien pouvait activer le mécanisme d’attribution des points comme bon lui semblait ! Il a bien évidemment été exclu et suspendu à vie par le Comité international olympique, entraînant avec lui la chute de l’équipe de l’URSS qui détenait le titre de championne olympique. Voilà comment mettre ridiculement fin à une carrière des plus prometteuses…

Prends ma médaille, prends mon handicap !

En termes d’éthique et de morale, ce dernier cas de triche est à n’en pas douter l’un des plus honteux, et a eu un impact désastreux pour le sport paralympique. En effet, lors des jeux de Sydney, en 2000, l’équipe espagnole de basket a décroché la médaille d’or en s’imposant 87 à 63 face à la Russie. Mais la fierté et les festivités auront été de courte durée puisque quelques jours plus tard, l’un des joueurs, Carlos Ribagorda, a rendu sa médaille et levé le voile sur un scandale à peine croyable.

Le basketteur, infiltré depuis deux ans dans l’équipe en tant que journaliste pour le magazine Capital, révéla n’être atteint d’aucune déficience mentale, tout comme 9 autres de ses 11 coéquipiers, contrairement à ce qu’impose la règlementation de cette catégorie, à savoir de présenter un QI égal ou inférieur à 75. Il précisa que lui-même n’avait jamais eu à passer le moindre test intellectuel depuis qu’il avait intégré l’équipe. Son enquête attirait également l’attention sur des sportifs d’autres disciplines paralympiques comme la natation, le tennis de table et l’athlétisme qui, selon lui, comptaient parmi leurs sportifs de faux déficients mentaux. Suite à ce scandale, et face à l’impossibilité de définir des critères clairs sur ce handicap, les joueurs atteints de déficiences mentales se virent interdits de participer aux compétitions pendant une dizaine d’années…

Le cinéma s’est emparé de cette histoire en 2018 avec le film de Vianney Lebasque, Chacun pour tous, dans lequel on retrouve Jean-Pierre Darroussin, Ahmed Sylla et Camélia Jordana. En tout cas, après tout ça, il semble difficile de continuer à affirmer que “l”important, c’est de participer” sans y ajouter quelques astérisques !

À lire également : Lors des Jeux Olympiques de 1900 à Paris, il y avait une épreuve tout à fait étonnante sur l’île aux cygnes

Image en Une : Compétition de basket_image générée par une IA © AdobeStock_Eva

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Mélina Hoffmann



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