Transports à Paris : plusieurs lignes de métro pourraient être automatisées dans les années à venir

Alors que l’automatisation de la ligne 13 est déjà à l’étude, Ile-de-France Mobilités semble jeter son dévolu sur d’autres lignes de métro. Si les trains sans conducteur permettent une meilleure gestion des flux, deux problèmes se posent alors : le coût, qui peut grimper jusqu’à 700 millions d’euros, et la durée des travaux, qui s’étale sur dix ou quinze ans. Un chantier de longue haleine !

L’automatisation, une meilleur gestion des flux

Selon un rapport, il a été démontré que l’automatisation de certaines lignes de métro permettrait une meilleure gestion des flux de voyageurs dans le métro parisien. On obtiendrait ainsi “des gains de performances pour les lignes les plus fréquentées” et “une agilité d’exploitation en cas de situations perturbées” en ajoutant des trains plus rapidement sans devoir chercher du personnel. Enfin, l’automatisation permettrait aussi de réduire l’intervalle des trains pour passer de 1 minute 40 secondes à 1 minute 25. Un gain de temps non négligeable à la fin de la journée.

Un chantier long et onéreux

Ce dernier argument a d’ailleurs motivé IDFM à lancer une étude poussée sur l’automatisation de la ligne 13, une ligne particulièrement saturée pendant les heures de pointe. Quant aux lignes 7 et 8, le syndicat des transports entend profiter de l’arrivée des nouveaux trains — les MF 19 — et la rénovation d’autres — les MF 77 — pour étudier la possibilité de mettre en place des trains sans conducteur.