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Les lieux parisiens où flâner comme à la Belle Époque

Par Alexandre L

Après la Grande Dépression vinrent les beaux jours et l’effervescence de la Belle Époque à Paris. Marquée par les progrès sociaux, économiques et technologiques, la période s’étendra de 1879 à 1914 et la Première Guerre Mondiale. Portée successivement par l’Art Nouveau et l’Art Déco, elle a laissé derrière elle quelques symboles emblématiques de la capitale, à l’image des édicules Guimard des bouches de métro parisiennes. Mais son héritage se ressent également aujourd’hui à travers plusieurs lieux dont voici un tour d’horizon.

La Brasserie Vagenende

C’est l’une des nombreuses adresses qu’ont ouvert les frères Chartier à l’époque, et c’en est sûrement l’une des plus luxueuses. Joyau de l’Art Nouveau et symbole de la Belle Époque, le restaurant est caractérisé par ses boiseries, miroirs et nappes blanches et ne déroge pas à la règle des bouillons, en proposant une cuisine traditionnelle, à prix très abordables.

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Brasserie Vagenende
142, boulevard Saint-Germain, Paris 6
Ouvert tous les jours de 12h30 à 23h

La brasserie Julien

Au début du XXe siècle, la brasserie Julien était un « bouillon » populaire, fréquenté par Édith Piaf et ses amis. On imagine bien la Môme héler les serveurs, accoudée au magnifique bar en acajou, ou adossée aux colonnes du restaurant. Comme elle, on se laisse facilement séduire par l’âme du lieu, et le raffinement de ses ornements : dès l’entrée, ses sublimes moulures, ses miroirs, ses faïences au sol et ses trois verrières nous laissent d’emblée bouche bée. Si l’on observe bien, on reconnaît des paons et des fleurs sur les murs et des hérons au plafond, mais ce sont surtout les femmes en pâte de verre de Louis Trézel qui font la renommée du lieu : quatre nymphes toutes en fleurs, pour représenter les quatre saisons, qui en font la brasserie la plus féminine de Paris, contrairement à ce que laisse penser son nom…

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Brasserie Julien
16 rue du Faubourg Saint-Denis, 75010

Le parc Monceau

Vers la fin du XIXe siècle, le parc Monceau est un repaire d’artistes et l’un des espaces verts préférés des flâneurs de la Belle Époque et l’âme artistique des lieux se fait encore ressentir aujourd’hui, en témoignent les nombreuses statues de poètes, musiciens et peintres qui peuplent ses allées. Aujourd’hui encore, le parc Monceau et ses curiosités attirent chaque jour un bon nombre de visiteurs.

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Parc Monceau
35, boulevard de Courcelles, Paris 8

Le jardin du Petit Palais

Après une petite expo, rien de tel qu’un petit rafraîchissement dans un cadre idyllique. Le jardin du Petit Palais et son joli café tombent alors à point. En effet, le grand vestibule recouvert de mosaïques articulé autour de la verdure a tout d’une parenthèse inattendue. L’âme de la Belle Époque se fait franchement ressentir, notamment par l‘architecture Art Déco que représente le tout.

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© Petit Palais

Jardin du Petit Palais
Avenue Winston Churchill, Paris 8
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h

Le chocolatier Debauve et Gallais 

C’est l’un des plus anciens commerces de la capitale, alors forcément, le chocolatier Debauve et Gallais est chargé d’histoire. À titre d’exemple, il est dit que certains Rois de France apaisaient directement leurs pulsions gourmandes en allant s’approvisionner chez le vieux confiseur. Aujourd’hui, l’échoppe devenue institution ravit chaque jour ses visiteurs, notamment grâce à son cadre aussi appréciable à l’intérieur qu’à l’extérieur.

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Debauve et Gallais
30, rue des Saints-Pères, Paris  7
Ouvert tous les jours sauf le dimanche de 9h à 19h

Maxim’s

On ne présente plus ce célèbre établissement parisien de la rue Royale et pourtant, à sa création en 1893, le Maxim’s était simplement un bistrot destiné aux cochers de fiacre. Mais la venue d’Arnold de Contades et d’Irma de Montigny, représentants de la jeunesse dorée changera la donne. L’établissement deviendra de fil en aiguille un lieu mondain et élégant, fréquenté par le tout-Paris de la Belle Époque.

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Maxim’s
3, rue Royale, Paris 8

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