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Comment lavait-on son linge au XIXe siècle ?

Article parrainé

Un groupe de femmes lave son linge sur le Canal Saint-Martin
Par Cyrielle

En 2017, laver son linge est une tâche des plus courantes et faciles. Et pour cause, près de 97% des ménages français possèdent un lave-linge. Grâce à des services de pressing collaboratif comme Cowash, il est même possible de déléguer cette tâche sans vider son porte-monnaie. Pourtant, cette facilité n’a pas toujours existé. Comment lavait-on son linge il y a 150 ans et quelles sont les différences avec les pratiques d’aujourd’hui ? On vous dit tout.

Le lavoir est un passage obligé

Comment cela se passe XIXe siècle ? Jusqu’au milieu du XXe siècle, seule une infime partie de la population parisienne possède l’eau courante. Le quotidien d’un Parisien est donc rythmé par ses besoins en eau : on utilise des bains publics, on va chercher l’eau à la fontaine et, surtout, on se rend régulièrement au lavoir pour laver son linge. À Paris, ce sont d’abord les bateaux-lavoirs, installés sur les bords de Seine, qui accueillent les habitants. En 1880, on compte 64 établissements de ce type dispersés le long de la Seine. Ces derniers sont rapidement complétés par des lavoirs, installés sur la terre ferme cette fois, dans tous les coins de la capitale.

Un bateau-lavoir à Paris
Un bateau-lavoir à Paris

Et aujourd’hui ? En seulement quelques décennies, le lave-linge est devenu un objet bien ordinaire. En 1951, seuls 8% des foyers français possédaient une machine à laver, aujourd’hui, ce sont presque 97 % qui détiennent ce type d’électroménager (Chiffres : INSEE Focus 2015). Résultat, en 2017, notre plus grand souci concernant le linge n’est plus tant de trouver un endroit pour le laver que de trouver un moyen d’en prendre soin.

Une activité qui détient un rôle social fort

Comment cela se passe XIXe siècle ?  Pendant presque toute la durée de vie des lavoirs, une constante a existé : ce sont les femmes qui doivent s’y coller, et seulement elles. En effet, le lavoir est un espace exclusivement féminin et il existe des lois qui interdisent aux hommes de se rendre dans ces lieux destinés au nettoyage du linge. Aussi sexistes soient-elles, ces habitudes permettent néanmoins aux femmes de se réunir et de se retrouver afin de discuter en toute liberté.

Un groupe de femmes lave son linge sur le Canal Saint-Martin
Un groupe de femmes lave son linge sur le Canal Saint-Martin

Et aujourd’hui ? La démocratisation de la machine à laver a grandement limité les interactions liées à l’action de laver son linge : aujourd’hui, on ne lave plus son linge sale qu’en famille ! C’est dans ce souci de recréer un lien social que la société Cowash a choisi de privilégier l’aspect collaboratif. En effet, plutôt que de faire appel à un coursier, l’application mobile met en relation ceux qui manquent de temps pour s’occuper de leur linge avec d’autres personnes prêtes à les aider, des « Cowashers » équipés en lessive Skip Ultimate qui se rendent au domicile des clients 24/7 pour prendre en charge leurs vêtements et les ramener nettoyés et repassés sous 48h.

Un travail physique qui demande du temps

Comment cela se passe XIXe siècle ?  Chaque semaine, voire plusieurs fois par semaine selon la taille et la composition du foyer, les femmes se rendent donc au lavoir, leur pile de vêtements sous le bras. À genoux pendant souvent plus de trois heures, elles s’attachent à laver chaque tissu avec un gros bloc de savon, le brossent, le frappent dans un battoir puis le rincent. Seulement alors vient le moment de sécher le linge : pour cela, il faut souvent le transporter mouillé jusqu’à chez soi, là où le linge sera étendu à l’extérieur ou disposé près du poêle. Une activité longue et harassante qui demande donc un investissement au quotidien.

Un bateau-lavoir à Paris
Un groupe de femmes qui s’affairent sur un bateau-lavoir parisien

Et aujourd’hui ? Depuis l’avènement du lave-linge dans les années 1970, la question de la pénibilité physique a presque totalement disparu des débats, mais de nouvelles questions et défis continuent de surgir. L’un d’entre eux est celui du temps. Car, aujourd’hui, une grande majorité des Parisiens sont actifs, femmes et hommes, et manquent de temps pour prendre soin de leur linge. C’est à cette problématique qu’a souhaité répondre Cowash.

Grâce à son partenariat avec les lessives Skip et une stricte sélection de ses “Cowashers”, le service nous libère du temps en gérant le nettoyage, le repassage et la livraison de notre linge à des tarifs adaptés à une grande majorité de Parisiens (comptez une quinzaine d’euros pour une dizaine de vêtements lavés, pliés et repassés). Personnellement nous sommes conquis !

Intéressés par le service Cowash ? Toutes les informations sont disponibles en suivant ce lien.

Cowash