C’est un cliché “presque” aussi vieux que le monde. Lorsque l’on demande à des touristes de nous représenter un Français, trois éléments reviennent sans cesse. S’ils pensent forcément à la marinière ou à la baguette de pain, le béret est incontestablement LE cliché ultime du Parisien… Et du Français en général.
Une coiffe qui ne date pas d’hier
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le béret aurait en réalité près de 2000 ans d’existence. Le nom serait en effet d’origine gauloise et pour nos ancêtres, il est alors question d’une « coiffe ronde et plate faite en laine ». Officiellement, la première trace écrite concernant le béret est à dater du 15e siècle. Mais ce n’est qu’au 19e siècle que le couvre-chef va se répandre, à l’époque de Napoléon III et des nombreuses guerres survenues à cette époque. Le béret devient vite le symbole du combattant… et du Pays Basque, puis de la France en général. Aujourd’hui, le béret est moins en vue dans les rues de la capitale. À l’exception de quelques adeptes de ce style, il appartient surtout au monde rural.
Un cliché né en Angleterre
Malgré cette riche histoire, le béret n’est devenu le cliché du Français qu’au milieu du 19e siècle. Et les coupables ne seraient autres que les vendeurs d’oignons bretons. À l’époque, le produit fait fureur au Royaume-Uni et il n’est pas surprenant de voir déambuler des centaines de marchands, tous vêtus de ce couvre-chef, dans les marchés anglais. Dans l’esprit de nos voisins britanniques, ces marchands viennent de France, ce qui veut donc dire que tous les Français sont vêtus de la sorte. Ainsi est née une idée qui persévère et qui demeure toujours aussi populaire…
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