Photo de couverture : “L’Illustration du 25 février 1899 : les derniers moments du Président Félix Faure, à l’Elysée”. Auguste Tilly et Louis Sabattier. Paris, musée Carnavalet. © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Il y a des histoires que l’on aime se raconter pour plaisanter. Lorsqu’elles touchent à la vie politique, c’est plus fort que nous, on s’en délecte encore plus… Ainsi, en 1899, les conditions douteuses de la mort de Félix Faure, alors président de la République, dans un salon intime de l’Elysée régalent le public. On vous donne les détails.
En 1895, Félix Faure est élu président de la République. Son amour pour les jolies choses et les excès lui vaut le surnom de Président Soleil. Quatre ans plus tard, après un bilan plus que mitigé à la tête de l’État, il succombe à l’Élysée des suites d’un AVC et défraie la chronique.
En effet, les circonstances de sa mort prêtent à sourire. Le président était alors en la charmante compagnie d’une de ses amantes régulières. Comme à son habitude, la jeune Marguerite Steinheil, épouse d’un peintre, le rejoint dans le « salon bleu ». Quelques instants plus tard, des collaborateurs entendent des cris. En entrant, ils découvrent le duo dévêtu et dans une position quelque peu gênante. Félix Faure agonise. La légende raconte même que le président avait les doigts crispés dans la chevelure de son amante… On vous laisse imaginer la nature de leurs ébats…
Cette gâterie fatale a fait les gros titres de la presse et aujourd’hui encore, on se souvient surtout de ce pauvre Félix Faure pour l’originalité de sa mort plus que pour son mandat. D’ailleurs, même Georges Clémenceau s’en est donné à cÅ“ur joie pour railler ce président avec sa célèbre phrase à son encontre : « Il voulait être César, il n’aura été que Pompée ». À bon entendeur !