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Cet artiste a peint toute une série de toiles avec les danseuses de l’Opéra de Paris

Edgar Degas, Le Foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier, 1872

Parmi les impressionnistes, Edgar Degas est sûrement l’un des plus modernes, avec sa touche énergique, ses scènes triviales et ses séries singulières.

Une formation classique

Venu au monde en 1834, Edgar Degas naît à Paris d’un père italien et d’une mère américaine. Après des études au lycée Louis-le-Grand, puis des études de droit, l’artiste intègre l’atelier d’un élève d’Ingres dénommé Louis Lamothe. Inspiré par la tradition classique, Degas expose d’abord des tableaux d’histoire au Salon officiel.

Edgar Degas, Course de gentlemen, Avant le départ, 1862 - © Jean-Louis Mazières
Edgar Degas, Course de gentlemen, Avant le départ, 1862 – © Jean-Louis Mazières

Le cercle impressionniste

Si sa formation est classique, Degas rejoint rapidement les impressionnistes et participe à toutes leurs expositions entre 1874 et 1886 (hormis celle de 1882). Celui-ci présente alors des portraits et des scènes de la vie quotidienne au sein de la capitale. Sa touche énergique et ses sujets populaires le différencient dès lors de certains de ses camarades.

Edgard Degas, Le tub
Edgard Degas, Le tub

Les danseuses de l’Opéra

L’une des thématiques phares de Degas reste celle des danseuses de l’Opéra. Ami du librettiste Ludovic Halévy, il s’introduit dans les coulisses du palais Garnier pour observer les petits rats. Il peint également quelques scènes de l’orchestre et des portraits de musiciens. Parmi ses peintures, on trouve également une sculpture d’une danseuse qui reste inédite dans son oeuvre.

© Edgard Degas, Classe de danse (1870)
© Edgard Degas, Classe de danse (1870)

Il s’initie à la photographie

Au-delà de ses toiles, Degas s’intéresse à un nouvel art : celui de la photographie, afin de réaliser des portraits et des nus. L’artiste s’intéresse aussi à d’autres médiums, comme le pastel et le monotype, qui lui permettent de continuer à créer des scènes de la vie moderne malgré une vraie cécité qui s’est déclenchée à la fin de sa vie.

Autoportrait photographique de Degas en 1895
Autoportrait photographique de Degas en 1895

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Image à la une : Edgar Degas, Le Foyer de la danse à l’Opéra de la rue Le Peletier, 1872

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