La Mona Lisa de Leonard de Vinci a été volée plusieurs fois. Le sourire énigmatique qui l’a rendue célèbre semble nous renvoyer à notre condition de mortels face à l’immortalité de cette oeuvre d’art.
Mais la Joconde n’a pas fait la fière ce 22 Août 1911.
C’est l’artiste Louis Béroud, qui voulait en faire une copie, qui a découvert le vol du célèbre tableau. Trouvant l’emplacement vide, il prévient alors le gardien. “On a volé La Joconde ! “
On met le criminologue expert de l’époque, Alphonse Bertillon (rien à voir avec les fameuses glaces…) sur le coup. Il découvre alors sur la vitre de protection une empreinte de pouce. Après une enquête au sein des personnels du musée du Louvre, et la démission de son actuel directeur Théophile Homolle, les inspecteurs accusent le poète Guillaume Apollinaire. L’artiste avait en effet déclaré qu’il fallait “brûler le louvre”. Accusé à tort avec le peintre Pablo Picasso,et l’écrivain italien Gabriele D’annuzio, ils seront finalement relaxés.
La société des amis du Louvre propose alors une récompense de 25 000 francs à qui retrouvera Mona Lisa. En vain. L’enquête patine et le tout Paris artistique est soupçonné.
Deux ans plus tard, c’est un antiquaire italien qui donne l’alerte. On a essayé de lui revendre le tableau de De Vinci. Le voleur est démasqué : c’est Vincenzo Perrugia le coupable. Ce vitrier avait travaillé pour Le Louvre, et la mise sous verre de certaines de ses oeuvres, le bougre !!!
Il avait alors caché la Joconde dans son appartement parisien dans le double fond d’une valise, placée sous son lit. Condamné à 18 mois de prison, les avocats et toute l’Italie ont reconnu le vol comme un acte patriotique…
Le tableau retrouvera le Louvre en janvier 1914 et bénéficera depuis d’une sécurité haut-de-gamme.
Vincenzo Perrugia entre alors dans l’Histoire et sa photo d’identité fut vendue aux enchères en 2012 pour la modeste somme de 3 800 euros !