fbpx

Les sculptures les plus inquiétantes de Paris

chimeres-notre-dame-paris

Fan d’Auguste Rodin, vous aimez les sculptures aux courbes arrondies, qui dégagent tendresse et poésie ? Ne regardez pas ce qui suit ! À Paris, si le style classique l’emporte côté Å“uvres de rue, certaines sculptures peuvent nous laisser perplexes voire nous angoisser. Leur style étrange jure un peu avec le décor, et parfois elles ont même été réalisées dans l’unique but de nous effrayer. Voici les 7 sculptures les plus inquiétantes de Paris, celles que l’on préférerait ne jamais croiser en pleine nuit…

Le Pouce de la Défense

pouce-cesar-sculpture-paris
©cergyrama.com

Parmi les quelques 70 Å“uvres disséminées autour des hauts immeubles du quartier de la Défense, la plus remarquable est sans conteste Le pouce, de l’artiste César. La première fois que l’on tombe nez à nez avec cette Å“uvre gargantuesque d’une hauteur de douze mètres, l’effet de surprise est au rendez-vous. Destinée à l’origine à une exposition sur le thème de la main, cette sculpture un poil dérangeante a été réalisée à partir d’un moulage du pouce de l’artiste. Aujourd’hui dressée sur l’Esplanade de la Défense, elle est un point idéal de rendez-vous pour un déjeuner… sur le pouce !
Place Carpeaux, 92800 Puteaux.

Le clown de la tombe de Nijinsky

clown-cimetière-montmartre-paris-statue

S’ils ont le pouvoir de faire rire les enfants, les clowns ont aussi le don d’angoisser certaines personnes, surtout lorsqu’ils peuplent des endroits inhabituels comme… les cimetières ! C’est dans celui de Montmartre, sur la tombe du danseur et chorégraphe russe Vaclav Nijinsky, que l’on peut tomber nez à nez avec cette statue de bronze représentant un clown triste. Son regard hagard tranche avec son costume burlesque de Petrouchka, ce qui lui confère, il faut bien l’avouer, un petit côté dérangeant !
20 Avenue Rachel, 75018 Paris.

Le Centaure de César

centaure-cesar-paris
Papagon, licence CC-BY-SA 4.0

En 1985, lors de son installation, Le Centaure de César ne fait pas l’unanimité, loin de là. Dans le quartier du Bon Marché, réputé pour son charme on ne peut plus classique, cette sculpture imposante de cinq mètres de haut, fait grincer des dents. La faute peut-être à son style très particulier, résultat d’une accumulation d’objets du quotidien et de compressions en tous genres qui font la patte de César. À travers cette créature à mi-chemin entre l’animal et l’humain, l’artiste a voulu représenter les notions de force et de conquête mais également rendre hommage à son ami Pablo Picasso. Quant au visage du centaure, il est tout simplement inspiré du sien !
Place Michel Debré, 75006 Paris.

Les chimères de Notre-Dame de Paris

chimeres-notre-dame-paris
©Bastiaan

Au XIXème siècle, alors qu’il prend en main la restauration de Notre-Dame de Paris, Viollet le Duc semble penser que la cathédrale manque un peu de piquant : soucieux de renforcer l’atmosphère fantastique du lieu, l’architecte décide d’y faire ajouter des chimères, des créatures hybrides mêlant les caractéristiques humaines à celles de plusieurs animaux. Contrairement aux gargouilles qui s’y trouvent déjà, et qui servent de système d’évacuation des eaux de pluie, ces sculptures n’ont qu’une visée esthétique. Avec leurs regards inquiétants tournés vers Paris et leurs visages pas franchement engageants, mieux vaut ne pas les contrarier…

Le dénicheur d’oursons

denicheur-oursons-sculpture-paris
©Jebulon

Cachez les yeux des enfants ! Cette sculpture ultra-réaliste a de quoi leur provoquer des cauchemars. Située dans le Jardin des Plantes de Paris, cette Å“uvre en bronze de 1887 cache en effet une histoire sordide et triste : elle représente un combat violent entre une maman ourse et un chasseur qui a capturé et tué son petit ourson. Difficile de rester insensible à la force qui s’en dégage… L’artiste qui en est à l’origine, Emmanuel Frémier, a aussi apporté sa contribution à l’une des plus belles fontaines de Paris, la fontaine des Quatre parties du monde.

Le Passe-muraille de Montmartre

passe-muraille-paris-montmartre
istolethetv, licence CC-BY-2.0
psse-muraille-catacombes
Vznoupzvr11, licence CC-BY-SA 4.0

À première vue, cette sculpture réalisée par Jean Marais en 1989 semble plutôt ludique et amusante. Pourtant, le personnage qui y est représenté, inspiré d’un roman de Marcel Aymé, vit un grand malheur : alors qu’il se découvre le don de franchir toutes les barrières, cet employé de bureau se sent pousser des ailes et traverse les murs pour rejoindre sa maîtresse, mariée. Mais un jour, il perd brutalement son don et se retrouve emmuré… Cette Å“uvre bien célèbre à Montmartre aurait un faux ami dans les Catacombes, où elle prendrait une dimension vraiment effrayante !
Place Marcel Aymé, 75018 Paris.

La tête de Méduse

meduse-hotel-amelot-paris-marais
©Jastrow

S’il avait voulu nous inciter à faire demi-tour, le sculpteur Thomas Regnaudin ne s’y serait pas pris autrement ! C’est sur la porte cochère d’un hôtel particulier du Marais, l’hôtel Amelot de Bisseuil, que l’on peut admirer cette déroutante tête de méduse sculptée, qui ressemble en réalité davantage à un visage de sorcière à la chevelure de serpents, tirant la langue. Intrigante, cette créature quasi-mythologique semble avoir la fonction de protéger des mauvais esprits ce lieu classé Monument historique qui figure parmi les plus secrets de Paris. Elle daterait du XVIIème siècle…
47 rue Vieille du Temple, 75004 Paris.

Les prochaines visites guidées



Voir toutes nos activités