La romance a commencé en 2011. Tous les parisiens ventaient l’idylle entre la mairie de Paris et le groupe Bolloré qui avait remporté l’appel d’offre. Mais comme on le sait, les histoires d’amour finissent mal en général et Autolib’ n’est pas une exception.
C’est Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole, qui a rendu public le désir de rupture avec Bolloré. Les raisons ? Elles sont plurielles : les dégradations dans les voitures, la saleté ainsi que les problèmes de prélèvements des clients. Alors que Vélib’ a la mine triste, les moyens de transport en libre-service ne sont pas au plus haut de leur charme pour le moment.
Le groupe Bolloré, comme dans tout divorce, désire donner le moins d’argent possible à son ancien conjoint. Ainsi, sur les 293 millions de déficit du projet, le groupe a annoncé n’en rembourser que 60, laissant une énorme dette sur les bras du service public.