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Portrait de l'artiste le plus célèbre de l'Art nouveau : récompensé lors de l’Exposition universelle de 1900...

Alfons Mucha
Par Paris ZigZag

Il est l’une des plus grandes figures de l’Art nouveau. Mais l’on connaît bien plus les affiches de théâtre avec Sarah Bernhardt que l’histoire véritable d’Alfons Mucha.

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Il a été décorateur de théâtre

Alfons Mucha est né en 1860 au sein de la Moravie, une région appartenant à l’actuelle Tchéquie. Celui-ci commence à se familiariser avec le dessin dès l’âge de 8 ans, et connaît ses premières expériences esthétiques lorsqu’il découvre la peinture religieuse lors d’un voyage à Prague. Bien qu’il soit refusé à l’Académie des beaux-arts de cette ville, il persiste et commence sa carrière en tant que décorateur de théâtre à Vienne, dès les années 1880.

Alfons Mucha
Alfons Mucha

Il réalise ses premières affiches Art nouveau à Paris

Arrivé à Paris en 1887, Alphonse Mucha étudie aux Académie Colarossi et Académie Julian, plus libres que la très académique École des beaux-arts. C’est à ce moment qu’il crée ses premières affiches publicitaires, réalise des catalogues, jusqu’à se faire remarquer par la maison d’édition Armand Colin, qui l’embauche. Bien sûr, son succès viendra surtout avec la Divine Sarah Bernhardt : étant le seul artiste disponible chez son imprimeur, Mucha réalise une affiche pour sa nouvelle pièce, Gismonda, qui séduit aussitôt la comédienne. Celle-ci l’embauche alors pour six ans.

Affiches d'Alfons Mucha sur des pièces de Sarah Bernhardt
Affiches d’Alfons Mucha sur des pièces de Sarah Bernhardt

On parle du “style Mucha”

L’artiste rencontre un tel succès que l’on parle du “style Mucha” dans tout Paris. Récompensé par une médaille d’argent lors de l’Exposition universelle de 1900, celui-ci poursuit sa carrière d’affichiste aux États-Unis. Ses oeuvres épurées sont alors immédiatement identifiables, et incarnent à elles seule le style Art nouveau : Mucha s’inspire des icônes de l’art sacré, représentées avec des aplats de couleurs et des lignes courbes, sur un fond évoquant des mosaïques byzantines.

Il a été arrêté par la Gestapo

Après avoir réalisé un ensemble monumental nommé L’Épopée slave, Mucha est alors considéré par les nazis comme un artiste décadent, dans une République tchèque de plus en plus imprégnée par cette idéologie allemande. Franc-maçon, l’artiste est alors arrêté par la Gestapo, qui l’interroge sur ses activités. Fragilisé par une pneumonie, celui-ci meurt quelque temps après des suites de sa maladie. Malgré sa renommée, l’Église catholique de Prague refuse de lui accorder une sépulture en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie, et sa dépouille est finalement laissée dans une fosse commune.

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