Pourquoi les médailles olympiques sont réalisées avec un bout de la Tour Eiffel ? C'est un clin d'oeil à...

Oui, vous avez bien lu : les médailles olympiques qui orneront bientôt le cou des futurs champions ont été fabriquées avec de l’or, de l’argent, du bronze et… du fer de la Tour Eiffel ! C’est bien sûr un immense symbole pour ces Jeux de Paris 2024, mais aussi un clin d’oeil à une figure majeure de l’histoire du sport. On vous en dit plus sur ces stars des podiums qui viennent d’être dévoilées.

Des médailles olympiques parisiennes

Pour que ces précieuses récompenses soient vraiment de Paris, il fallait qu’elles portent en elles la trace du monument le plus emblématique de la capitale. Heureusement, la Société d’exploitation de la Tour Eiffel avait conservé un gros morceau de la Dame de Fer suite à l’une de ses rénovations. Ce sont donc 18 grammes de cette pièce qui ont été décapés, traités, vernis et sertis sur chacune des 5084 médailles qui seront décernées ! Dessinées par le joaillier Chaumet et fabriquées par la Monnaie de Paris, avec leurs rubans bleus et rouges (les couleurs de Paris) elles sont ainsi on ne peut plus parisiennes !

Un clin d’oeil historique

Cette médaille est également un clin d’œil au célèbre Pierre de Coubertin, qui fut président du Comité international olympique de 1896 à 1925. Contemporain de Gustave Eiffel, ce fut aussi l’un des derniers à pouvoir visiter le chantier de construction de la Tour avant son ouverture ! Sur l’une des faces, on retrouve l’Acropole et Athéna Nikè (déesse de la victoire), les anneaux olympiques et la Dame de Fer, et c’est sur l’autre que se dévoile le fameux morceau de fer puddlé de la tour dans sa couleur d’origine, traité en hexagone pour rappeler la France, avec la flamme gravée. Et observez bien un dernier détail : les rayons font référence à la Ville Lumière !

Crédit photo de une : Tony Estanguet, Président de Paris 2024, avec les athlètes Sara Balzer, Marie Patouillet et Arnaud Assoumani © Tour Eiffel

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A. C.