Lundi 25 novembre, l’autorité de transport londonien a annoncé ne pas renouveler la licence d’Uber, la plateforme de réservation de conducteurs en ligne. Elle met en cause “une série de défaillances” qui mettent “en danger la sécurité des passagers”.
Après deux mois de mise en garde par le TfL (transport of London) la société californienne n’a pas convaincu. La compagnie a été déclarée “inapte” à exercer à Londres, pour qui la sécurité des passagers est la “priorité numéro une.”
Une faille dans le système d’Uber permettait aux conducteurs non autorisés de télécharger leur photo sur d’autres comptes Uber et ainsi emprunter des véhicules sans permis, sans assurance ni licence. Dans le cas des plaintes d’agressions sexuelles contre Uber en France, certains témoignages affirment avoir eu affaire à des pilotes suspendus par la plateforme mais qui continuaient impunément de transporter les utilisateurs de l’application… TfL a enregistré plus de 14 000 voyages ainsi effectués par des conducteurs fraudeurs.
Cela révèle un système “facilement manipulable” par des tiers. Pour Helen Chapman, directrice de la licence chez TfL  “Uber ne possède pas un système assez robuste pour garantir la sécurité de ses passagers”.
Bien que Uber travaille pour résoudre ces problèmes, les infractions graves ne cessent de se multiplier et montre une tendance à la violation de la réglementation chez ses utilisateurs.
Uber a d’ores et déjà fait appel et continuera à opérer à Londres tant que la décision ne sera pas rendue définitive.