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Top 4 des superstitions les plus tenaces au théâtre

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Par Camille Beau

Le théâtre est l’un des domaines où l’on se heurte le plus souvent à des croyances superstitieuses. De la couleur verte à la pièce de Macbeth, nous vous dévoilons les origines de ces “malédictions” qui ont traversé les siècles…

1. Ne pas porter de vert sur scène

Une superstition tenace associe le vert à l’instabilité. Cette idée remonte probablement au XVIe siècle : à cette époque, la teinture verte était quasiment impossible à obtenir car elle ne tenait pas sur les vêtements. Pour contrer ce problème, on procédait à des mélanges parfois toxiques… Provoquant la mort de beaucoup de comédiens qui portaient un costume vert sur scène. On dit aussi que Molière mourut habillé de vert ! À noter que si, au Royaume-Uni, on évite également de porter du vert, les couleurs porte-malheur changent selon les pays : en Italie il s’agit du violet, et en Espagne, du jaune.

2. Ne pas prononcer le nom de Macbeth

Pourquoi faut-il ne surtout pas prononcer le nom de la célèbre pièce de Shakespeare ? La légende raconte que si les acteurs utilisent le véritable nom de la pièce plutôt que des expressions dérivées comme “The Scottish Play“, ou “Mrs. & Mr. M“, il pourrait leur arriver des malheurs… On dit en effet que cette pièce n’a jamais été mise en scène sans qu’au moins un comédien ne soit sérieusement blessé sur scène. Véritable malédiction ou la faute aux nombreuses scènes de combats contenues dans la pièce ? Mystère !

Théâtre national de l’Opéra Comique

3. Ne pas offrir d’oeillets aux artistes

Attention, une comédienne recevant un bouquet d’oeillets pourrait très mal le prendre… Pendant longtemps, ces fleurs, les moins chères du marché, étaient offertes aux actrices dont le contrat n’était pas renouvelé au sein d’un théâtre. Les roses étaient, à l’inverse, très appréciées, et symbolisaient la volonté du directeur de redémarrer une saison avec l’élue.

4. Ne pas dire “bonne chance”

La tradition veut que la phrase “bonne chance” soit bannie au profit de “merde !“. Cette superstition théâtrale, sans doute la plus connue de toutes, remonte à l’époque où les calèches déposaient le public devant l’entrée du théâtre. Les chevaux en profitaient souvent pour se soulager : une grande quantité d’excréments à l’entrée signifiait donc un nombre important de chevaux, donc de calèches, donc de spectateurs !

Et pour apprendre encore plus d’anecdotes sur les théâtres parisiens, on vous conseille de suivre notre prochaine visite guidée insolite sur ce thème !

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MAJ 05/23 AC