Il fait partie de ces clubs mythiques, presque légendaires : le Bus Palladium a fait danser plusieurs générations de Parisiens depuis son ouverture en 1965. Riche d’une histoire étoffée et d’un livre d’or prestigieux, la boite accueille encore les oiseaux de nuit aujourd’hui dans une ambiance feutrée et chaleureuse. Temple du rock à son apogée, le Bus a su se réinventer au fil des années et s’adapter à un public en pleine mutation. On vous raconte la folle épopée de ce haut-lieu de la nuit parisienne.
Un héritage remontant à la Belle-Époque
Destiné à la fête, l’emplacement actuel du Bus Palladium accueillait déjà à la Belle-Époque un lieu voué aux sorties nocturnes. Jusqu’à 1906, le Princess’s Souper, ouvert toute la nuit, a vu passer de nombreux fêtards en son sein avant d’être transformé plusieurs fois en théâtre puis en cabaret. En 1929, il devient un club de jazz, le Cotton Club, et accueille les plus grands en plein âge d’or du mouvement musical. Dans les années 60, l’entrepreneur James Arch a pour idée d’affréter des bus de nuit pour permettre aux jeunes de banlieue de se rendre à Paris pour faire la fête. Dans le même temps, il décide de créer sa propre boîte de nuit au 6 rue Fontaine : le Bus Palladium naît à la fin septembre 1965.
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Entre légendes et monstres sacrés
James Arch, grâce à un carnet d’adresse bien rempli et un sens de la fête pointu, réussit à lancer les premières soirées au Bus et à faire connaître le club dans la capitale. Seulement quelques temps après l’ouverture, il va bénéficier d’un joli coup de pouce puisque Salvador Dalì lui-même en fera la visite et l’éloge. De fil en aiguille et pendant plusieurs années, c’est tout le gratin parisien et la scène internationale qui prendra ses habitudes au Bus. Mick Jagger, les Beatles, Johnny ou encore les Jets : les grands noms ont foulé la scène du club intimiste et rempli d’énergie.
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Dans les années 80, l’arrivée de la vague rock donnera un nouveau souffle au lieu de vie, dans lequel seront décernés les Bus d’Acier, véritables récompenses à la “Prix Goncourt du Rock”. Puis les soirées mythiques s’égraineront au fil de l’évolution des styles musicaux et le Bus sera toujours là pour faire danser les noctambules jusqu’à aujourd’hui.
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Hors crise sanitaire, on profite des soirées au Bus Palladium dans son atmosphère lounge à la déco unique, sans se soucier du temps qui passe.
Crédit photo à la une : Instagram @lebuspalladium
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