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Savez-vous qu'une effrayante malédiction existe autour du nombre 13 à l'opéra Garnier ?

Opéra Garnier
Par Romane Fraysse

Alors que l’opéra Garnier est en pleine rénovation, retournons sur son passé lié de près au numéro 13…  En effet, de nombreuses mésaventures sont associées à ce nombre au sein du palais, si bien qu’on pourrait croire à une réelle malédiction.

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L’opéra, entre le Second Empire et la République

La première pierre de l’opéra Garnier a été posée dès le 21 juillet 1862. Mais la guerre franco-allemande de 1870-1871 interrompt le chantier, et le lieu est laissé en l’état pour être utilisé comme magasin. Bien que la fin de la guerre marque la chute du Second Empire, initiateur de ce projet, le chantier est repris par la suite sous la Troisième République. Pourtant, les travaux sont bien plus coûteux que ce qui était initialement prévu.

La salle de l'opéra Garnier. DR
La salle de l’opéra Garnier. DR

Mais le chantier va être aidé d’un supplément de plus de 6 millions de francs à la suite de l’incendie qui ravage un autre opéra parisien : l’opéra Le Peletier. Le gouvernement décide en effet d’accélérer sa construction, et l’opéra Garnier est finalement achevé le 30 décembre 1874 en compagnie du président de la République, Patrice de Mac Mahon.

Plusieurs accidents liés au nombre 13

En édifiant l’opéra Garnier, personne ne pouvait se douter que plusieurs mésaventures se dérouleraient autour d’un nombre particulier : le fameux 13, connu par les superstitieux pour être responsable de certains malheurs. Et en effet, au sein même de l’opéra, plusieurs anecdotes peuvent leur donner raison ! On raconte qu’en 1896, l’immense lustre de la salle se décroche lors d’une représentation de Faust, en tombant tout droit sur les spectateurs. L’accident spectaculaire fait plusieurs blessés et un mort : il s’agit en effet d’une femme, assise à la place numéro 13.

La salle de l'opéra Garnier. DR
La salle de l’opéra Garnier. DR

Plus tard, en 1932, un petit rat de l’opéra Garnier serait tombé d’une galerie du palais pour atterrir sur la 13e marche du grand escalier. Heureusement, celui-ci a survécu à cet accident, mais la marche a longtemps été marquée par une longue fissure qui était vue d’un mauvais œil par les passants…

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Une loge inexistante

L’opéra Garnier détient plusieurs loges d’avant-scène, qui surplombent la fosse d’orchestre, et cinq niveaux de loges de face et de côté de la salle. Parmi les premières loges, la plus célèbre est celle appelée la “Loge du Fantôme de l’opéra“, selon la fameuse légende que nous vous avons racontée. Chaque porte étant numérotée, celle-ci est identifiée par le numéro 5. Et on ne vous surprendra pas si on vous annonce qu’un numéro n’existe pas parmi les loges de l’opéra : comme vous vous en doutez, il s’agit de la loge n° 13 !

Le grand escalier de l'opéra Garnier - © Pixabay
Le grand escalier de l’opéra Garnier – © Pixabay

Opéra Garnier
Place de l’Opéra, 75009 Paris

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