J.O 2024 : un QR Code sera obligatoire cet été pour circuler dans certains quartiers de Paris
Effervescence, performances historiques et un rôle de capitale du monde pendant quelques jours… voilà ce qui attend Paris cet été, lorsque la Ville Lumière accueillera les très attendus Jeux Olympiques d’été 2024. 100 ans après, l’événement sportif le plus suivi au monde sera de retour sur les terres de la Tour Eiffel et du Panthéon, même si certaines compétitions se dérouleront ailleurs sur le territoire hexagonal.
Dispositif obligatoire, même pour les habitants
En parlant de sécurité, une mesure que beaucoup craignaient vient d’être confirmée : un QR code sera nécessaire pour circuler dans Paris pendant les Jeux Olympiques. À un mois de l’arrivée de la flamme olympique dans l’Hexagone, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est exprimé au Parisien sur le périmètre de sécurité qui entrera en vigueur une semaine avant la cérémonie d’ouverture. Pour les Parisiens habitant aux abords du Trocadéro, du Champ-de-Mars, le long de la Seine, mais aussi les propriétaires de péniche, leurs invités et les personnes qui travaillent à proximité, tous devront s’enregistrer sur une plateforme en ligne dont l’ouverture est attendue le 10 mai prochain. Ces derniers feront alors l’objet d’un “criblage de sécurité” et obtiendront, à condition que tout soit OK, un QR code pour circuler librement dans ces secteurs.
Une semaine avant le 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture, un gigantesque périmètre de sécurité sera également mis en place : près de 45 000 policiers et gendarmes sont attendus pour être déployés. Dès la mi-juillet, tout passage motorisé dans le périmètre de sécurité des JO, au cœur de la capitale, sera réglementé et sera même interdit dans les zones rouges, sauf pour les détenteurs de ce fameux QR code. Par ailleurs, taxis et livreurs sont aussi concernés par cette réglementation. Pour les personnes souhaitant simplement se rendre au Louvre ou à la gare d’Austerlitz, ils devront présenter leur ticket pour y accéder “via des accès hors périmètre”. Bien entendu, les spectateurs détenteurs de billets pour la cérémonie d’ouverture seront eux aussi exemptés de ce QR code.
La sécurité au cœur de l’enjeu
Lors de cet entretien, Gérald Darmanin a réaffirmé sa confiance dans la sécurisation de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, alors que la crainte d’une attaque est de plus en plus forte. “À partir du moment où ils sont très sécurisés, les grands événements sont sans doute parmi les endroits les plus sûrs, ceux où il y aura le moins de possibilités de passer à l’acte”, a-t-il affirmé au Parisien. Bien qu’il ait précisé qu’il existait “plusieurs modulations possibles” et solutions de repli en fonction “de situations critiques”, le ministre a tenu à rassurer en déclarant qu’il ne “travaillait pas” sur un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet. D’ailleurs, concernant cette date très attendue, Gérald Darmanin affirme “qu’aucune des 205 délégations ne refuse d’y participer, ni l’équipe américaine, ni l’équipe israélienne, ni l’équipe iranienne”.
Une chose est sûre : le QR code va faire son grand retour dans les rues de Paris, quatre ans après le confinement instauré face à l’épidémie de Covid-19. Par ailleurs, une quinzaine de stations de métro seront fermées. Devant l’afflux de touristes et de curieux, une très forte fréquentation est en effet attendue dans les transports en commun, notamment aux abords des différents sites de compétition de la capitale. Les autorités estiment ainsi que ce sont les lignes 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13 et 14 sur le métro, le T3a et le T3b sur le tram, les lignes J, L, N, P et U sur le Transilien et les RER B, C et D qui devraient être les plus saturées.
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Image à la une : Jeux Olympiques Paris Tour Eiffel © Getty Images
