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Comment la police parisienne traque les fêtes et dîners clandestins ?

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Par Alexandre L

À l’heure où le couvre-feu est de mise parmi d’autres restrictions sanitaires, les soirées clandestines se multiplient aux quatre coins de l’Ile-de-France et à Paris, où particuliers organisent des fêtes illégales et restaurateurs ouvrent discrètement leurs établissements pour y accueillir des convives. Face à cela, les forces de police organisent de nombreuses patrouilles afin de débusquer les contrevenants. Souvent, ils sont aidés par les riverains.

À Paris, 1 000 clients de restaurants verbalisés depuis le 30 octobre

“Ce samedi soir, 30 personnes ont écopé d’une amende pour un dîner clandestin dans le 2e arrondissement”, “110 personnes verbalisées dans un restaurant du 19e” : tous les week-ends, les dépêches de ce genre tombent, mettant en lumière le nombre important de “tricheurs” du couvre-feu, dont 1 000 individus ont été verbalisés au total depuis le 30 octobre 2020.

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Conscients de l’omniprésence de ces évènements organisés illégalement, les policiers ont développé des techniques, en parallèle de leurs rondes habituelles, pour traquer les contrevenants. Visant des endroits stratégiques, réputés festifs, les patrouilleurs en voiture sont épaulés par une unité de fonctionnaires en civil et d’un équipage à vélo “très mobile et discret”. Bloquées par l’interdiction de pénétrer des lieux privés, les forces de police se résolvent parfois à attendre les fêtards à la sortie de leur soirée.

Les policiers parfois aidés par les riverains

Fait surprenant, ce sont parfois les Parisiens eux-mêmes qui n’hésitent pas à signaler, voire à dénoncer précisément les établissements concernés. D’une part, certains riverains aiguillent les forces de polices vers un tel restaurant, un tel bar où le bruit trahit les agissements de ses propriétaires. D’autre part, souvent lorsqu’il est question de fête clandestine chez un particulier, les tapages nocturnes signalés résultent en contrôle de police.

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