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Un mystérieux centre de la matière extraterrestre bientôt au Muséum d'histoire naturelle

Museum d'histoire naturelle de Vienne, galerie dédiée à l'espace
Par Pauline

Vous aussi, il vous arrive d’avoir parfois la tête dans les étoiles, et de rêver à d’autres galaxies lointaines, très lointaines ? Si il vous faudra attendre août pour la sortie de la prochaine série Star Wars, il est ici question de concret ! En effet, un projet peu commun est en train de voir le jour au Muséum national d’histoire naturelle, qui veut ouvrir à Paris un centre européen dédié à la “matière extraterrestre“. On jette un coup d’œil à cette idée qui a de quoi intriguer !

Un futur centre impressionnant 

Si le centre de curation de recherche dédié à la matière extraterrestre voit le jour, ce sont quelques 4 000  fragments de météorites qui pourraient se trouver en observation dans ce centre accolé à une galerie ouverte au public, pour le plus grand plaisir des passionnés ! L’étude de ces poussières d’étoiles et divers débris, qui renferment bien souvent des métaux en tout genre, des minéraux et des roches telles que le silex, pourraient en apprendre plus aux scientifiques sur l’histoire de la formation de notre système solaire, mais pas seulement.

Ne l’oublions pas, ces objets célestes sont parfois à l’origine de phénomènes en chaîne qui entraînent bien plus que ce que l’on peut discerner à notre échelle. Ainsi, ces morceaux de météorites sont d’une valeur inestimable, et pourraient bien un jour dévoiler certains secrets sur la vie sens large, selon Bruno David, le président du Muséum national d’histoire naturelle.

Aux échantillons ayant voyagé à travers tout l’espace viendront se greffer quelques échantillons “non-contaminés“, ayant été directement récupéré sur certains corps célestes, par la sonde japonaise Hayabusa, ainsi que des échantillons lunaires obtenus grâce à la sonde chinoise sur la face cachée du satellite. Dans 6 ans, cette jolie collection sera peut-être bien complétée par des échantillons martiens

Le projet, qui devrait s’élever à 50 millions d’euros, sera vraisemblablement en partenariat avec le CNES (Centre d’études spatiales) et le CNRS, qui ont obtenu le soutien de la NASA. Il semble donc très bien parti pour se réaliser !

Alors, on vous a mis des étoiles dans les yeux ?

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