Mercredi 17 novembre, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité la création d’une “place des combattantes et combattants du sida” dans le Marais. Considéré comme le quartier gay de la capitale, le Marais veut rendre hommage aux morts et malades du VIH, ainsi qu’aux militants et aux personnels soignants. La place a été officiellement inaugurée ce mercredi 1er décembre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida.
Une place en l’honneur des victimes du sidaÂ
Cette “place des combattantes et combattants du sida” se situe sur la partie du terre-plein qui sépare la rue de Rivoli de la rue Saint-Antoine, au niveau de la station de métro Saint-Paul. Avec ce nom, la mairie de Paris souhaite souligner que “la pandémie de sida a fait près de 35 millions de morts”, et ce “depuis les premiers cas de sida documentés aux États-Unis à la fin des années 1970”.Â
Le Conseil de Paris souhaite ainsi rendre un hommage appuyé aux victimes, patients et personnels soignants de l’épidémie du SIDA. Selon la municipalité, Paris fut, au début des années 80, “la ville européenne la plus touchée par l’épidémie avec Londres” avec 10 000 décès du sida entre 1989 et 1996, soit “près d’un décès sur 10 sur cette période”.Â
Un monde sans sida toujours possible en 2030Â
Jean-Luc Romero-Michel, adjoint de la ville en charge de la lutte contre les discriminations et militant historique de la lutte contre le VIH, estime que la pandémie de Covid-19 “en fait disparaître une autre.” De plus, selon lui, le Covid-19 a “tout aggravé” dans la lutte contre le VIH qui empoisonne 37,6 millions de personnes dans le monde. Jean-Luc Romero-Michel est par ailleurs le premier homme politique français à avoir révélé sa séropositivité en 2002.
L’adjoint de la maire PS Anne Hidalgo estime que si “un monde sans sida est toujours possible à l’horizon 2030, c’est grâce aux combattantes et du sida.”Â
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                                                                                                           Kevin Sonsa-KiniÂ