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Les plus belles citations d’Ernest Hemingway sur Paris

Par Leonard

Hemingway est l’un des chefs de file de la « génération perdue », mouvement littéraire des années 1920 marqué par l’expression d’une déshérence face aux mutations du temps. Suite à la première guerre mondiale, de nombreux Européens et Américains se réfugient dans la fête, l’alcool, l’individualisme pour oublier les affres de la guerre. Lors de ces années, Paris est un pôle d’attraction majeur pour les artistes occidentaux : la ville fait figure de capitale de la fête et d’eldorado pour les Américains.

Ernest Hemingway et Paris

C’est en 1922, qu’Ernest Hemingway (1899-1962), jeune écrivain ayant participé à la première guerre mondiale, s’installe à Paris avec son épouse Hadley. Durant les années 1920, la librairie Shakespeare and Company, ouverte 12 rue de l’Odéon par Sylvia Beach sert de point de ralliement : les Américains Gertrude Stein, Scott Fitzgerald y croisent d’autres écrivains anglo-saxons et des liens et amitiés se forment. Cette position de témoin des « années folles » inspira à Hemingway un récit autobiographique (publié en 1956 seulement), au succès très important, intitulé Paris est une fête. Ce livre nous permet de glisser dans l’intimité quotidienne de l’écrivain et de découvrir la vie bohème, à travers le regard d’un artiste expatrié.

Librairie Shakespeare & Co
© Zoetnet

Évoquons les plus belles citations d’Hemingway à propos de Paris…

« Tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux […]. Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez ». 

« Tu m’appartiens et tout Paris m’appartient, et j’appartiens à ce cahier et à ce crayon ». Cette phrase est le symbole de cette amitié charnelle entretenue par Hemingway avec sa ville de Paris et son art.

« Il y avait tant d’arbres dans la ville, que vous pouviez voir le printemps se rapprocher de jour en jour jusqu’au moment où une nuit de vent chaud l’installerait dans la place, entre le soir et le matin ».

« Mais Paris était une très vieille ville et nous étions jeunes et rien n’y était simple, ni même la pauvreté, ni la richesse soudaine, ni le clair de lune, ni le bien, ni le mal, ni le souffle d’un être endormi à vos côtés dans le clair de lune ». 

« Nous mangions bien et pour pas cher, nous buvions bien et pour pas cher, et nous dormions bien, et au chaud, ensemble, et nous nous aimions ». Paris la bohème était le rendez-vous de la jeunesse passionnée de littérature. A l’époque, la capitale offre des logements abordables. Une vie d’écriture, placée sous le signe de l’amour simple des belles choses et des beaux mots, était encore possible.

« Rêvez-vous à écrire. Fréquentez les écrivains du bâtiment. Ne perdez pas votre temps. Écoutez la musique. Regardez la peinture. Lisez sans cesse. Ne cherchez pas à vous expliquer. Écoutez votre bon plaisir. Taisez-vous. »

La Closerie des Lilas
La Closerie des Lilas

Ernest Hemingway marquera de son empreinte Paris et notamment la rive gauche. Sa carrière sera en particulier couronnée de succès à partir de la publication du vieil homme et la mer en 1952. Connu pour son style incisif, ses phrases courtes et ses chroniques de guerre (première guerre mondiale, guerre civile espagnole et seconde guerre mondiale) Hemingway s’est affirmé comme l’un des plus grands écrivains de sa génération.

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