fbpx

Les chroniques parisiennes du peintre sarcastique Jean-Léopold Boilly s’exposent à Paris

Par Romane Fraysse

Jusqu’au 26 juin 2022, le musée Cognacq-Jay dévoile les chroniques parisiennes du peintre sarcastique Louis-Léopold Boilly. L’occasion de rire de la mondanité sans rougir !

La satire parisienne de Boilly

Avec ses portraits inspirés de la caricature, Louis-Léopold Boilly (1761-1845) se fait le chroniqueur de Paris pendant soixante ans. Originaire du Nord de la France, il s’installe à l’âge de 24 ans dans la capitale qu’il ne quittera plus jamais. Désintéressé par la peinture historique, l’artiste se fascine davantage pour la modernité de la ville au tournant du XIXe siècle. Dans une époque mouvementée par les révolutions, le peintre dévoile des visages hilares, des scènes mondaines piquantes et des trompe-l’œil grandioses.

Dans cette exposition, on découvre ainsi l’impressionnante carrière de ce peintre plein d’humour et d’engagement à travers 130 œuvres. Certains tableaux sont présentés pour la première fois en France. On y découvre le portrait de toute une génération dont l’artiste se plaît à exagérer les traits. Sur de petits formats, ses œuvres provoquent ses contemporains avec amusement. Boilly aime tout autant l’autodérision, comme l’indiquent ses autoportraits glissés dans les scènes de foule.

Mais son talent se dévoile surtout dans la qualité illusionniste de ses œuvres. L’artiste représente des jeux de cartes, des encriers, des pièces de monnaie comme si elles étaient sous nos yeux. Cette maîtrise impressionnante du trompe-l’œil classe sans nul doute l’artiste parmi les grands peintres de son temps.

Musée Cognacq-Jay
8 Rue Elzevir, 75003 Paris
Jusqu’au 26 juin 2022

Photo : @pierre_laporte_communication

A lire également : Le confidentiel musée Cognacq-Jay