Cet artiste est connu pour avoir inventé un bleu tout particulier
On le connaît pour son “bleu Klein” : Yves Klein est l’un des membres du Nouveau Réalisme qui a tout particulièrement exploré la voie du monochrome.
Il est adepte de judo
Né en 1928 à Nice, Yves Klein évolue dans une famille d’artistes, et rencontre le jeune Arman dans la librairie de sa tante. Décidé à voyager dans le monde, il part en 1952 au Japon : là, il découvre le judo et devient titulaire du grade d’un 4e dan. Passionné, il rêve d’ouvrir une académie en rentrant en France, et publie même un ouvrage dénommé Les Fondements du judo.
Il explore le monochrome
Intéressé par le monochrome, Yves Klein explore différentes couleurs et finit par s’intéresser au bleu en 1957. Cette couleur est selon lui associée à l’imagination, permettant d’ouvrir l’humain vers un monde spirituel. Il fait alors breveter un bleu profond (International Klein Blue), auquel on l’identifie immédiatement.
Il réalise des “anthropométries”
En quête d’absolu, Yves Klein réalise des performances que le critique d’art Pierre Restany nomme des “anthropométries“. Avec des femmes nues enduites d’une peinture bleue, l’artiste compose des oeuvres grâce aux traces des corps. Il étudie alors davantage l’art en train de se composer au fil du temps temps, sans recherche d’une représentation naturaliste.
Il appartient au Nouveau Réalisme
Aux côtés d’Arman, Niki de Saint Phalle, Martial Raysse, Daniel Spoerri et Jean Tinguely, Yves Klein rejoint le groupe du Nouveau Réalisme, dont le manifeste a été signé chez lui le 27 octobre 1960. Inspirés par la société de consommation, ces artistes tentent de présenter une autre réalité, où les objets recyclés prennent une valeur poétique. Klein cherche plus particulièrement à questionner le vide, lors de performances.
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Image à la une : Yves Klein, Anthropométrie