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Savez-vous où se trouve cette magnifique rue parisienne cachée ? Un indice : ce n'est pas la rue Crémieux !

Julien Chatelain @ Flickr rue Dieulafoy
Par Sofiane

Lorsque l’on se balade dans le 13e arrondissement de Paris, l’hétérogénéité de ses quartiers peut en surprendre plus d’un. Le quartier presque futuriste de la bibliothèque François Mitterrand vient se mêler au calme du quartier de la butte aux Cailles et de ses charmantes habitations. Il est aussi une rue, moins connue, qui regorge d’habitation peu commune dans la capitale…

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Sortie de métro : la rue après quelques zigzags

En descendant de la ligne 7 à Maison Blanche, on remonte un petit peu, vers le Nord, l’avenue d’Italie avant de tourner directement à gauche rue du Tage. Déjà, des habitations basses – de deux étages – nous saluent, prélude de ce qui nous attend quelques rues plus loin. En tournant à droite quelques intersections plus loin, on remonte alors la rue Damesme avant de tourner rue du Dr Leray. Et là, sur notre droite en diagonale commence celle dont le nom quitte nos lèvres dès que l’on parle des rues colorées de Paris.

© roisin.grace / Flickr
© roisin.grace / Flickr

Son nom ? Rue Dieulafoy, d’après le médecin Français Georges Dieulafoy, connu pour ses travaux sur l’appendicite. Charmant. Il n’en est pas moins que cette rue, elle, est charmante de tous côtés. Préservée des grands travaux Haussmanniens car ne faisant pas partie de la voirie de Paris avant 1935, y ont été construites à la place des grands immeubles en pierre de taille caractéristiques de la capitale des pavillons individuels charmants, toujours habitables et toujours habités aujourd’hui. Une maison à Paris, tout de même, c’est presque inimaginable et pourtant…

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Une rue colorée et bien distinguée 

Ainsi, en 1921, l’architecte Henry Trésal – également co-concepteur avec Adolphe Thiers de la cité Montmartre-aux-artistes – réalise les plans de 44 maisons individuelles qui borderont cette chaussée du 13e arrondissement. Ces habitations sont dès lors destinées à une population moyennement aisée : comme un intermédiaire entre la maison bourgeoise et le pavillon de banlieue. L’entièreté de ces maisons possède les mêmes caractéristiques. Sur un étage au-dessus du rez-de-chaussée surélevé, elles possèdent de grandes fenêtres dont l’une est arrondie, ainsi qu’un toit pointu recouvert d’ardoise.

Rue Dieulafoy © Suzanne Levasseur / Flickr
Rue Dieulafoy © Suzanne Levasseur / Flickr

Au fur et à mesure des années, quelques-unes d’entre elles ont subi quelques travaux de rénovation ou de transformation des propriétaires nouveaux. Aussi les façades de certaines de ces maisons ont-elles été peintes de couleurs pastel : du bleu, du jaune, du rose… Offrant alors une balade bucolique à qui traverse la rue. On pourrait même se croire dans des quartiers de Londres : Notting Hill serait-il finalement à Paris ? Dans cette rue pavée où les plantes vivaces viennent décorer les portails de ces pavillons, il fait bon y faire un tour – sans trop déranger le voisinage, il en va de soi – pour un air de campagne dans la capitale.

Rue Delafoy © Petr Kovalenkov / Shutterstock
Rue Delafoy © Petr Kovalenkov / Shutterstock

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Photo à la Une : © Julien Chatelain / Flickr

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