Faut-il bouder le métro parisien ? L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire s’inquiète de l’importante concentration de particules fines dans les gares souterraines, qui est trois fois plus élevée en moyenne qu’en extérieur.
Le métro plus pollué que les rues de Paris !
L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) a dévoilé des données sur la pollution dans les transports publics souterrains de plusieurs villes, dont Paris. Les résultats sont accablants : “les concentrations de particules fines dans les enceintes ferroviaires sont en moyenne trois fois plus élevées que dans l’air extérieur urbain”, rapporte Le Parisien.
Mais à quoi est due cette forte pollution ? La majorité viendrait de l’usure des matériaux, notamment durant le freinage, et à la suspension des poussières en raison de la circulation des trains.
L’Anses a donc appelé les régies de transports à mieux surveiller cette pollution et à agir concrètement pour la contrôler. Selon les experts, renouveler le matériel et installer une ventilation plus performante pourraient changer positivement les résultats.
De leur côté, la RATP et la SNCF n’auraient que huit appareils de mesure de la qualité de l’air pour les 600 stations du réseau. Pour lutter contre ce fléau, Île-de-France Mobilités (IDFM), en charge des transports dans la région, a mobilisé une enveloppe de 64,3 millions d’euros. Des garnitures de freinage, permettant de limiter les émissions de particules fines, seraient en test pour les trains du RER A, 10% des ventilateurs devraient être changés d’ici 2024 et des capteurs de surveillance devraient être développés notamment.
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