Depuis 2014, une quarantaine de bureaux de poste ont déserté la capitale et sont peu à peu remplacés par des relais contact commerciaux. Et cela ne semble pas prêt de s’arrêter, puis l’agence Vauvenargues annonce la fermeture prochaine de quatre autres lieux parisiens.
Une baisse de la fréquentation des bureaux parisiens
Les services publics sont aussi mis à mal dans la capitale. C’est maintenant au tour du Médicis, rue de Vaugirard (VIe), du bureau de la rue de Lourmel (XVe), du site bancaire patrimonial de la rue de Tahiti (XIIe) et de l’agence Vauvenargues, rue Marcadet (XVIIIe) de fermer prochainement.
La raison ? “Adapter la présence postale” aux besoins actuels, les visites étant en chute libre depuis plusieurs années. En effet, les échanges sont de plus en plus digitalisés, ce qui réduit fortement le volume du courrier envoyé. Ainsi, le nombre de clients par jour serait passé de 160 000 à seulement 60 000 en huit ans à Paris. Et les quatre bureaux qui devraient bientôt fermer leurs portes sont d’autant plus concernés : la baisse de fréquentation serait comprise en 51 et 82 % ces huit dernières années.
Cette fuite du service public fait ainsi réagir certains partis politiques, comme le Groupe Communiste et Citoyen de Paris.
Pour compenser ces fermetures, cinq nouveaux points de contact devraient voir le jour courant novembre. A l’inverse, ces nouveaux relais commerçants augmentent à Paris et devraient mieux s’adapter aux besoins actuels des parisiens. En revanche, pour Barbara Gomes, conseillère PCF de Paris, « Ces relais n’offrent pas l’ensemble des services et prestations d’un bureau de plein exercice et ne peuvent accompagner au mieux les usagers ».
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