Lors de sa réélection à la tête de la Mairie de Paris en juin dernier, Anne Hidalgo avait exprimé sa volonté de végétaliser Paris et notamment de planter 170 000 arbres supplémentaires sous sa mandature dans l’espace public. Les raisons d’une telle opération ? Lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi rendre la capitale plus vivable et respirable.
Des minis-forêts au coeur de Paris
Afin d’obtenir les premiers résultats de minis-forêts un peu partout d’ici 2026 -places, friches urbaines, talus du périphérique-, la Ville s’est intéressée à une méthode du nom de son inventeur : Miyawaki. L’idée du botaniste japonais à l’origine de cette technique révolutionnaire est de faire grandir, en un temps record, des îlots de biodiversité sur le modèle des forêts primaires (celles qui ont poussé avant l’intervention de l’homme).
La méthode Miyawaki pour une croissance ultra rapide
Avec cette méthode, des forêts pourraient donc émerger de terre 10 fois plus rapidement qu’avec une plantation classique, et générer une biodiversité 100 fois supérieure. D’ailleurs, l’association Boomforest, qui a déjà testé cette méthode dans plusieurs endroits de la capitale, nous prouve son efficacité avec une petite forêt plantée le long du périph’ Porte de Montreuil ; elle créé ainsi une barrière naturelle contre la pollution visuelle et sonore. De quoi rafraîchir un peu la capitale et permettre aux Parisiens de supporter un peu mieux les épisodes de canicules estivales !
A lire également :
Recensement : la capitale compte de moins en moins d’habitants depuis 5 ans