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Les petits métiers insolites de nos ancêtres

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Par Alexandre L

Dans un temps pas si lointain, les rues de la Capitale pullulaient d’honnêtes hommes et femmes aux petits métiers bien singuliers. Pour boucler les fins de mois ou se faire une petite fortune, les Parisiens ont souvent dû s’adonner à des petits boulots aussi insolites qu’emblématiques ! Voici quelques-uns de nos petits métiers oubliés favoris.

Le Poinçonneur

Alors que la fin du ticket de métro est annoncée pour cette année, on revient sur ce petit métier rendu mythique par Serge Gainsbourg. Qu’il soit posté aux Lilas ou ailleurs, le poinçonneur avait pour mission de composter les titres de transport des voyageurs Parisiens. “Le gars qu’on croise mais qu’on ne regarde pas” a disparu en 1973, en même temps que l’arrivée des tickets à bande magnétique.

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©Mon histoire de famille

Le Gnomoniste

Non, il ne s’agit pas d’un métier tout droit sorti d’une œuvre de Tolkien ou d’un jeu vidéo. Le gnomoniste était en fait l’individu chargé de la construction et du placement des cadrans solaires en ville. Même s’il ne s’agit que d’un bâton posé au dessus d’une pierre, la réalisation de l’ancêtre de l’horloge nécessitait à l’époque des grandes compétences en mathématiques, astronomie et physique.

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L’Ange-Gardien

C’est un peu un mélange entre l’ancêtre du Uber et du Sam. L’Ange-Gardien, souvent employé par les marchands de spiritueux et les patrons de bar, était en fait chargé de raccompagner les clients un peu trop ivres chez eux. Moyennant paiement, l’Ange-Gardien ne buvant donc pas, assurait la sécurité et la prise en charge des Parisiens ayant un peu trop abusé de la bouteille.

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Le Chasseur de rats

Pas besoin de vous faire un dessin, le chasseur de rats avait pour vocation de traquer les petits rats de la ville, d’ailleurs souvent surpeuplée par ces derniers. Travaillant dans les rues sales ou dans les égouts, le chasseur de rats n’exerçait donc pas le métier le plus hygiénique ou valorisant du monde mais il était bien utile.

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L’Arracheur de dents

Les dentistes ne courant pas les rues à l’époque, il fallait bien se débrouiller pour s’occuper de cette vilaine rage de dent ! La pratique courante des arracheurs de dents consistait à relier la dent défectueuse au sabot d’un cheval et de laisser partir la bête d’un coup. La capacité des arracheurs à rassurer les douillets par rapport à la douleur que l’opération représentait leur a valu la fameuse expression “mentir comme un arracheur de dents”.

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Le Cueilleur d’orphelins

Si le nom paraît honorable, la tâche qui y est associée l’est bien moins… En effet, le Cueilleur d’orphelins se chargeait en fait de ramasser les mégots de cigarette entre les pavés de la ville pour en extraire le tabac et le revendre par la suite. Un nom bien imagé pour une profession peu valorisante.

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©Savoirs d’Histoire

Le Rémouleur

Avec la multiplication des services livrés à domicile de nos jours, le rémouleur peut être considéré comme un précurseur de l’époque puisque son métier consistait à faire le tour de la ville avec sa chariote pour aiguiser les lames de couteux des restaurateurs et commerçants de Paris. Mais le métier n’est pas encore tout à fait disparu puisque Marius, l’affuteur ambulant exerce toujours ce métier d’antan en 2019.

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