Avez-vous reconnu ce sublime village avec des maisons blanches en forme de cône classées au patrimoine mondial de l'UNESCO ?
Il fait froid à Paris, la grisaille nous revient et les nuages par dizaines bloquent l’arrivée des rayons du Soleil. On est pris alors d’une envie de voyage, d’une envie de partir et de découvrir des mondes enchantés et des villes incroyables. Alors, après quelques recherches, valises faites, on part dans le Sud de l’Italie découvrir un village bien particulier…
Des vacances au Soleil
On arrive alors au parfait Sud de l’Italie, dans la région des Pouilles, non trop loin de Bari. L’air chaud et salé que renvoie la Méditerranée nous assiège de bonheur et de joie. Et, arrivés dans le village d’Alberobello, une question nous turlupine : mais de quand date-t-il ? Et l’on remonte le temps jusqu’au XVIe siècle lorsque la ville était sous emprise de la famille Acquaviva d’Aragon, les comtes de Conversano. Cinq siècles plus tard, on pourrait presque croire qu’elle est restée figée dans un temps bien plus ancien d’ailleurs que ce que l’Histoire nous raconte…
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Dans un village atypique
Car ce ne sont pas seulement l’air chaud, le Soleil, et notre sentiment de bien-être qui rend ce voyage d’avantage particulier. Tout autour de nous, des bâtisses atypiques que l’on n’a sûrement jamais vues auparavant. Deux autres questions nous arrivent alors en tête : mais que sont-elles ? Et à quoi servent-elles ? Classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces maisons assez basses et bien particulières sont des Trulli, architecture typique de la région. La légende raconte que les habitants d’Alberobello les auraient construites car facile à démanteler en cas d’inspection royale et ainsi pour éviter le paiement d’une taxe d’habitation.
La particularité de ces bâtisses est qu’elles sont faites, en fait, de pierres sèches et sans mortier. Toutes blanches, leurs toits en forme de cône sont couverts de lauses calcaires dans des tonalités grises. Des petites maisons, presque comme de grandes cabanes partout dans la ville, à chaque coin de rue. On découvre alors qu’il y en a plus de 1 500 dans la ville, surtout dans les quartiers de Monti et d’AiaPiccola d’Alberobello. Le premier renfermant la plupart des commerces touristiques – boutiques d’artisanat et de souvenirs en tout genre – et le second préservant encore aujourd’hui des Trulli habités.
Aux bâtisses magnifiques
On se promène alors dans la ville, toujours émerveillé par ces bâtisses atypiques que l’on n’a pas l’habitude de voir dans notre capitale. Les ruelles pavées et le Soleil tapant notre peau nous réjouissent d’avoir pris des vacances en automne. Et puis, aux virages de notre balade et malgré les quelques rues pentues d’Alberobello, on passe devant le seul trullo sur un étage : le Trullo Sovrano, converti aujourd’hui en musée des Traditions populaires. On y pénètre et on vit un véritable bon dans le passé de la région. Pour continuer notre vogue culturelle, on découvre ensuite le musée du Terroir installé dans certaines des plus anciennes maisons de la ville – certaines datant du XVIIIe siècle. Et puis, le soir tombé après notre journée bien remplie, on goûte aux spécialités locales des Pouilles pour des vacances encore plus réussies. Et on se dit qu’on aimerait y passer toute notre vie.
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Photo à la Une : Alberobello © Adobe stock
