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Ce charmant parc parisien aux 70 espèces d'arbres exotiques va retransmettre les épreuves des J.O

Parc Sainte-Périne © Joel Depernet / Google
Par Julien Mazzerbo

Niché dans le 16e arrondissement de la capitale, ce parc public élégant et harmonieux est particulièrement apprécié des riverains. Chargé d’histoire, il a manqué d’être rasé au début des années 2000 dans le cadre d’un projet d’urbanisation. Depuis, il fait partie des espaces verts les mieux protégés de la capitale.

Un ancien fief religieux

Situé au 41 rue Mirabeau dans le 16e arrondissement de Paris, le parc Sainte-Périne est un lieu marqué par l’histoire à l’instar d’autres jardins de la capitale. Au début du Moyen Age, en 1109, se trouvait la résidence de campagne des moines de l’abbaye Sainte-Geneviève à Paris. Les terres sont occupées jusqu’à la Révolution française, date à laquelle les biens de la paroisse sont confisqués. Le domaine, éclaté en plusieurs parcelles, réduit au fil des ans avant d’être récupéré par la descendance de la comtesse d’Aubusson. Elle le cède à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris en 1858, sur lequel est construit l’institution Sainte-Périne (ancêtre de l’hôpital du même nom). Ladite “Sainte-Périne” était une personnalité de la société romaine.

 

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Un projet d’urbanisation abandonné

Le parc, lui, est cédé à la mairie de Paris en 1977 qui en fait un jardin public. De 2 hectares, le domaine s’élargit jusqu’à atteindre 3,7 hectares de terrain. Il est réaménagé, notamment en 2018 avec la plantation de nouveaux arbres et la mise en place d’un éclairage basse consommation. Néanmoins, le parc Sainte-Périne n’a pas toujours été un havre de paix insouciant. En 2006, l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë souhaite procéder à une urbanisation en vue de construire des logements pour le personnel hospitalier. Cette décision est fermement critiquée par le voisinage et une partie de la sphère politique qui accusent de mettre en péril l’espace public. Le projet de construction ne verra finalement pas le jour.

 

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Futur lieu de retransmission des J.O

En déambulant dans le parc, vous apercevrez un écosystème foisonnant composé d’une grande variété d’arbres : platanes, érables, tilleuls et marronniers côtoient plus de 70 espèces exotiques. Copalme d’Amérique, arbre parasol de Chine, Parasol chinois, sophora du Japon, mûrier à papier, Ginkgo biloba, tulipier de Virginie, Ehretia… Certains sont d’ailleurs des arbres fruitiers comme le plaqueminier et ses kakis ! Depuis 2023, le parc Sainte-Périne est sélectionné pour retransmettre en direct les épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024. Au programme, écran géant et activités variées raviront petits et grands. On se retrouve cet été !

 

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Image à la une : Parc Sainte-Périne © Joel Depernet / Google

Sources : Ville de Paris

Julien Mazzerbo