Reconnaissez-vous cet ancien village de pêcheurs aux maisons colorées accessible en bateau depuis une grande ville de France ?
Accessible en bateau depuis une grande ville de France (reliée à Paris en 2h de TGV), cet ancien village de pêcheurs est une vraie palette de couleurs. Ses charmantes maisonnettes sont aujourd’hui habitées par de nombreux artistes, et il fait bon flâner entre ses ruelles, le long de la Loire… Plongez avec nous dans ce cadre unique et préservé qui n’a pas son pareil ailleurs dans le pays !
Un des plus beaux villages du Val de Loire
Après avoir débarqué de la navette fluviale nommée le Navibus, ce village nous plonge dans un univers coloré où chaque maison est différente. Bleue, orange, rouge, faite de faïence ou de bois… Chaque façade a sa personnalité et certains anciens commerces ont même été transformés en demeures privées, tout en gardant leurs belles enseignes ! Remarquez aussi celles pourvues d’un crochet pour hisser les meubles à l’étage en cas d’inondation. On adore se balader en imaginant quelle maison on aurait choisie, ou comment on l’aurait décorée…
Les plantes des capitaines
Au fil de la promenade, vous croiserez aussi des plantes exotiques et méditerranéennes qui témoignent des lointaines expéditions des marins. Et oui, au XXe siècle, ce village de pêcheurs était encore réputé pour son activité maritime, et les navigateurs y ramenaient des souvenirs végétaux d’outre-mer (camelias, magnolias…)… Donnant à ce petit port de Loire un air d’île tropicale et nous invitant aussi au voyage ! Concernant les palmiers, selon la légende, seuls les capitaines qui franchissaient le Cap Horn pouvaient en planter chez eux. Toutes ces plantes ont en tout cas réussi à s’acclimater grâce au microclimat littoral à tendance méditerranéenne du coin.
Un repaire d’artistes
Dans les années 1980, le village connaît pourtant une situation difficile. Mais il va être sauvé par… le cinéma ! On y tourne en effet le film La Reine Blanche de Jean-Loup Hubert en 1991, avec Catherine Deneuve et Richard Bohringer. La petite bourgarde retrouve alors de sa superbe et accueille, depuis, de nombreux artistes. Vous trouverez donc une vingtaine d’ateliers et galeries d’art ainsi que du street art un peu partout dans ce village qui est véritable musée à ciel ouvert. Alors, vous l’avez reconnu ? Nous sommes bien à Trentemoult, un quartier de Rezé, juste en face de la ville Nantes !
Un drôle de nom
D’où vient le nom de Trentemoult ? Selon la tradition, il le devrait à un exploit guerrier qui eut lieu lors du siège de Nantes par les Normands au IXe siècle. Trente courageux locaux auraient combattu contre les Vikings venus du Nord pour les envahir, et l’on aurait gardé leur nombre dans le nom du village. Une autre explication sinon – moins épique mais peut-être plus crédible – est que Trentemoult viendrait des “moux“, ces petits monticules sur lesquels les habitants construisaient leurs cabanes en prévision des crues. Ou enfin, le nom viendrait du breton “trent” qui signifie traversée, reflétant l’histoire maritime du village…
Goûtez à la gastronomie locale
Aller se promener à Trentemoult c’est aussi l’occasion de découvrir les spécialités culinaires de Loire-Atlantique. Au menu : poissons et fruits de mer bien sûr, accompagnés de bons vins locaux. Vous aurez le choix entre de nombreux restaurants : Au Panier Perché, La Guinguette, Le Poussin Rouge, La Reine Blanche, La Civelle… Et si vous y allez un samedi matin, vous pourrez profiter du marché bio ! Il ne nous reste plus qu’à vous souhaitez une belle découverte de Trentemoult.
Découvrez Trentemoult en images dans cette vidéo :
Crédit photo de une : Trentemoult © Loire Atlantique Tourisme
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A. C.
