Des militants réclament la libération des orangs-outans du jardin des Plantes
Cela fait plusieurs années que l’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) milite pour le bien-être animal. Vendredi dernier, plusieurs militants se sont ainsi rassemblés devant la ménagerie du jardin des Plantes afin de demander la libération immédiatement de ses cinq orangs-outans. L’occasion aussi de plaider pour la fermeture de ce zoo fondé en 1794.
Un long combat pour le bien-être animal
Ce n’est qu’en 2012 que l’Union européenne lance une stratégie pour le bien-être des animaux dans ses différents pays. En France, si la Commission des lois de l’Assemblée nationale leur a définitivement reconnu la qualité d’« êtres vivants doués de sensibilité » en 2015, cette définition ne sonne pourtant pas comme une évidence aux oreilles de bon nombre de citoyens. Ainsi, depuis plusieurs années, le combat est activement mené par l’association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) dans la capitale, afin de protéger les animaux “emprisonnés, exhibés ou tués pour le divertissement et le loisir”.
Cinq orangs-outans derrière les barreaux
Parmi leurs combats, les militants de PAZ réclament la libération immédiate des cinq orangs-outans enfermés dans la ménagerie du jardin des Plantes. Le vendredi 18 août 2023, ceux-ci ont manifesté devant ses grilles afin d’interpeller le Muséum d’histoire naturelle et le gouvernement sur les “conditions inacceptables” dans lesquelles ces animaux vivent. Selon Amandine Sanvisens, la co-fondatrice de l’association interrogée par France Bleu Paris, “Ils n’ont aucun accès à l’extérieur, ils vivent uniquement derrière des barreaux ou des vitres, et surtout sans arbre, alors qu’ils vivent à l’état naturel dans les arbres”. L’association demande que les cinq mammifères soient transférés dans un sanctuaire adapté à leurs besoins, et met en avant le cas de Nénette. Cette femelle, née à Bornéo, vit en captivité depuis l’âge de trois ans dans la ménagerie, soit depuis 51 ans.