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La baisse de fréquentation des transports en commun tend à se poursuivre après le Covid-19

Par Camille Beau

Bonne nouvelle pour tous les usagers des transports en commun qui ne supportent pas les rames de métro bondées et les bus odorants à souhait ; plus décevant en revanche pour les opérateurs de transports. Une récente étude révèle que, actuellement estimée à 50% par rapport à la période pré-Covid, la fréquentation pourrait bien ne jamais revenir à la normale dans les trains, métros, bus et tramways d’Île-de-France.

La voiture prend le pas sur les transports en commun

En Ile-de-France, d‘après une étude de l’institut Kantar, Mobility Futures, « la satisfaction vis-à-vis des transports publics est médiocre avec un score de 26%, contre 37% dans le monde, et s’est détérioré par rapport à la période pré-Covid (34%) ». Les transports en commun impliquant une trop grande proximité entre les usagers, la crainte du virus et celle de ne pouvoir appliquer les règles relatives à la distanciation physique sont en cause.

Boudés par les Franciliens, les métros, bus et RER laissent place à la marche à pied et la voiture, qui redevient le moyen de transport préféré en 2021 (+2,4 points et 23,3% des sondés). Cette même étude réalisée en 2019 avait pourtant prédit qu’à l’horizon 2030, la voiture ne serait plus le mode de transport dominant, au profit de la marche, du vélo ou des transports publics. Sans surprise, la pandémie a freiné l’élan des français pour les modes de transports propres ou publics.

Un autre facteur non-négligeable est responsable de la baisse de fréquentation des transports en commun : l’explosion de la sédentarité chez les usagers habituels. Selon les spécialistes d’IDF Mobilités, le maintien en télétravail d’une partie des salariés pourrait se traduire par une baisse de fréquentation de l’ordre de 5 % par rapport au monde d’avant.

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