On connaît bien les rues de Paris, on connaît beaucoup moins les cours cachées. Ces petits havres de paix sont ouverts au public qui est parfois frileux de s’aventurer dans une propriété privée… Mais certaines cours proposent même des cafés à l’ambiance calme et printanière.
Cour de l’Hôtel de Marle : Institut suédois de Paris
Seul centre culturel suédois de la capitale, appelé aussi Institut Tessin, ce site en plein cœur du Marais dispose d’un café que l’on peut siroter à l’heure suédoise dans la cour.
Où ? 11, rue Payenne, métro Saint-Paul, de 12h à 18h
Cour de l’Industrie 37 bis rue de MontreuilÂ
À deux pas des anciens logements ouvriers du quartier du Faubourg Saint-Antoine, cette cour apparaît comme le dernier temple industriel de Paris. L’architecture en brique abrite encore quelques artisans.
Où ? Métro Rue des Boulets ou Faidherbe-Chaligny
Cour des Bourguignons cour du lieu du design (12ème)
La cour est dominée par une haute cheminée en brique de plus de trente mètres qui transpire encore les anciens ateliers et les petites manufactures. Une ambiance un peu londonienne.
Où ? 74, rue du Faubourg St-Antoine, métro Ledru-Rollin ou Bastille
Le mur végétal du Pershing HallÂ
Il faut entrer dans l’immeuble construit par le Comte de Paris pour atterrir dans un patio à la végétation luxuriante. On peut prendre un verre à l’ombre de ce jardin mural haut de 30 mètres créé par Patrick Blanc. Pas moins de 300 arbres y poussent !
Où ? 49, rue Pierre-Charron
Musée de la vie romantique cour et patio
Ce musée ne dévoile pas seulement de jolies expositions. On y va également pour son jardin, qui reste dans l’esprit romantique à base de roses et de serres. En été, on peut profiter du salon de thé abrité par des arbres.
Où ? 16, rue Chaptal, métro Saint-Georges, du mardi au dimanche, 10h 18h
La Villa d’Angoulême, tout de rond vêtueÂ
Au croisement entre la rue Amelot et la rue Jean-Pierre Timbaud se cache une cour toute ronde, signée par l’architecte Daniel Aubert en 1781. Lorsqu’il fait beau et qu’on lève la tête, on croit y voir une serrure qui ouvre le ciel.
Où ? Croisement du 136 rue Amelot et du 7 rue Jean-Pierre Timbaud
Bistrot des dames , courette des années 30
De l’extérieur, c’est un bistrot rétro connu des habitants du quartier et des bobos. Mais sa cour intérieure en plein Paris est beaucoup moins connue. Ambiance provinciale et fleurie.
Où ? 18, rue des Dames, métro Place de Clichy, 12h-15h / 19h- 02h
La Cité florale de la rue Brillat Savarin
Ce paté de maisons se cache entre les grandes tours du 13e arrondissement. Chaque nom de rue est emprunté à une fleur et on peut même y apercevoir des roses trémières l’été. Construite sur un ancien champ, les maisonettes sont charmantes et nous font oublier nos studios parisiens.
Où ? Rue Brillat Savarin, métro Glacière ou RER B Cité universitaire
Les jardins de l’Hotêl-Dieu, au cÅ“ur de Paris
À deux pas de Notre-Dame se trouve le plus vieil hôpital de Paris : l’Hôtel-Dieu. Depuis son remaniement par Napoléon III, ses cours intérieures sont de toute beauté.
Où ? 1, place du Parvis-Notre-Dame
Les rondeurs de la Cité Mondaine
Située place des Ternes, la Cité Mondaine est tout à fait particulière. Bien qu’elle date de l’époque Haussmannienne, elle s’écarte des avenues rectilignes dictées par le baron. En effet, sa cour intérieure est toute arrondie et adopte la forme courbée des immeubles environnants.
Où ? 7-9 place des Ternes
Crédit image à la Une : monikatanas