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Après Boulinier, deux autres librairies du Quartier latin mettent la clef sous la porte

Par Cyrielle

Et de trois. Si le déclenchement de la phase 2 du déconfinement va redonner du souffle à pas mal de petits commerçants, ce ne sera pas le cas pour la librairie Mazarine, au 78 rue Mazarine, et la librairie Picard & Epona, au 18 rue Séguier, qui s’apprêtent à fermer définitivement leurs portes.

De nombreuses fermetures attendues dans le quartier

Ces deux librairies du Quartier latin – la première spécialisée en livres anciens, la deuxième dans l’archéologie et l’architecture – n’ont pas attendu la crise sanitaire pour être en difficulté, mais cette dernière a vraisemblablement scellé leur destin : loyers extrêmement élevés dans le quartier, désertion des clients qui privilégient les grandes enseignes et la vente en ligne, manque d’aide de l’État et du service public… Les raisons de ces disparitions sont nombreuses, mais ne présagent rien de bon pour la centaine de petites librairies encore rassemblées dans le quartier.

Il y a quelques semaines, c’était la célèbre librairie Boulinier du boulevard Saint-Michel, installée là depuis 1938, qui annonçait fermer ses portes à la mi-juin. Le bail de la librairie n’avait pas été renouvelé par le propriétaire et les gérants n’ont pas trouvé de nouveaux locaux. Dans le reste de la France aussi, c’est compliqué pour les librairies et bouquineries, qu’elles soient indépendantes ou non : trois librairies du groupe parisien Gibert Joseph, basées à Clermont-Ferrand, Aubergenville et Chalon-sur-Saône, sont par exemple menacées de fermeture.

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